Les experts du sous comité des questions douanières et commerciales du comité technique spécialisé du marché commun, affaires économiques et financières de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), examinent des textes douaniers de cette institution à Brazzaville.
La première session de la réunion du sous – comité de ces experts ouverte ce 23 novembre par le directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre du commerce et des approvisionnements, Alain Bayeni, a pour but d’examiner et valider techniquement des projets de textes de l’Union douanière de la dite institution.
Ceci, dans le but de réaffirmer leur engagement statutaire afin de faire de la Ceeac, une zone de Libre – échange sans droits douanier pour les produits originaires et l’élimination de toute forme de barrières non tarifaires au commerce intra-communautaire.
Ainsi le commissaire François Kalmemba, exprimant sa gratitude en vers tous les participants à cette première session, a révélé que ce comité technique est un organe décisionnel.
D’après lui, qu’il a été mis en place lors de la conférence des Chefs d’Etat le 30 juillet dernier.
Par ailleurs, poursuivant son propos, il indique que vingt-quatre années après ce rendez-vous manqué, le contexte a beaucoup évolué.
Le processus d’intégration économique continentale prévu par le traité d’Abuja a connu une avancée décisive avec l’entrée en vigueur le 1er janvier 2021, de l’Accord sur la zone de libre-échange Continentale africaine (Zlecaf) qui est la première marche vers l’Union douanière continentale.
« En effet, la Zlecaf qui a bien créé un nouvel mémento pour l’intégration commerciale du continent, resterait un vœu pieux pour l’Afrique centrale si notre Zone de libre échange n’est pas opérationnelle », a poursuivi le commissaire.
Cependant, la Zlecaf et la Ceeac, permettront aux industries de la sous-région de consolider leurs capacités de production, de réaliser les économies d’échelle qui sont nécessaires pour être compétitives et envisager avec confiance l’expression de leur marché au-delà de la sous-région.
Kalmembe, a aussi souligné que l’union douanière constitue une étape cruciale du processus d’intégration qui fixe les fondations du marché commun sous régional, ‘‘objectif ultime de notre Communauté’’, a – t- il conclut.
Ouvrant les travaux, le directeur de cabinet a signifié que la Zlecaf, bien que perçue comme opportunité pour les économies africaines en mettant en place les conditions d’une plus grande intégration commerciale du continent, cet accord ouvre aussi le marché régional à une plus grande compétition.
« La Ceeac vous soumet pour validation les textes, tient compte de la nécessité d’appuyer la compétitivité des industries et l’agriculture de la sous-région », a dit Bayeni.
A noter que cet atelier est soutenu par la banque africaine de développement et l’union européenne.
A titre de rappel, la réunion débutée le 23 novembre en présence de plusieurs autorités prendra fin le 1er décembre prochain avec des engagements pour améliorer le secteur.