Scène peu ordinaire le 10 février dans la salle amphithéâtre Taty Loutard de l’université Marien N’Gouabi à Brazzaville, deux étudiantes, sœurs jumelles en journalisme ont soutenu leurs mémoires de Master. Face à elles, un jury composé de professeurs et de chercheurs.
Pendant quelques années, ces deux étudiantes se sont plongées dans les thèmes suivants : « La couverture de l’actualité par une chaîne de télévision en ligne : cas de Tsiéleka média », pour Schariette Orsili Manguida. Et, « La problématique du genre dans l’exercice des métiers de l’information et de la communication », chez Hilda Manguida.
L’idée d’Orsili a été d’analyser en profondeur le rôle crucial des médias en ligne, particulièrement Tsiéléka. Elle a mis en lumière les défis et les opportunités liés à cette forme de journalisme.
Leurs travaux ont non seulement témoigné de leur abnégation et de leur expertise, mais aussi « apporté des contributions précieuses à la recherche dans le domaine des sciences et techniques de la communication, en République du Congo », a-t-elle signifié.
Quant à Hilda, traitant un sujet d’actualité, à travers son mémoire, elle a exploré les défis auxquels sont confrontées les femmes dans les métiers de l’information et de la communication, tout en examinant les enjeux de la représentation du genre dans ces médias. Son travail a été jugé essentiel pour comprendre les inégalités persistantes et les opportunités de réforme dans ce secteur.
Toutes, après appréciation du jury ont obtenu une note de 17/20, avec mention « très bien ». Pour les examinateurs, c’est une reconnaissance bien méritée de leur sérieux, de leur engagement et de leur expertise.
Suite à la pertinence de ces thématiques, un article scientifique sera rédigé par l’une des impétrantes et son directeur de mémoire Jonas Charles Ndeke en vue de développer le secteur médiatique au Congo.
« Félicitations aux sœurs jumelles Manguida pour leur réussite et leur parcours exemplaire dans le domaine des sciences et techniques de la communication. Une réussite qui, inspire de nombreux étudiants et professionnels du secteur », souligne le jury.
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Gigie PAMBOU
Crédit photos : les impétrantes
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