Des voix puissantes des artistes africains résonnent au Palais des congrès

Des voix puissantes des artistes africains résonnent au Palais des congrès

Le 26 juillet, avant que les projecteurs de la 12e edition du Festival panafricain de musique (Fespam) s’éteignent, une dernière nuit fait vibrer les amoureux de la musique traditionnelle au Palais des congrès et ceux d’ailleurs suivant le spectacle en direct.

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Slameurs, chanteurs, chorégraphes et danseurs ont uni leurs talents pour transmettre un message : celui de la préservation et de la numérisation de la musique traditionnelle africaine. Leurs interventions artistiques, mêlant récits, chants, slams et spectacles, ont tous convergé vers un seul et même objectif : sensibiliser les populations à la paix et interpeller les autorités sur l’importance de conserver la musique traditionnelle africaine, en créant des platefromes numériques des musiques africaines, pouvant petre maitrisées et en mettant en place des lois, des mesures encadrant dans la diffusion des cultures africaines, comme l’indique le theme général du Fespam : “ Musique et enjeux économiques en Afrique à l’ère du numérique”.

La soirée a débuté avec le plaidoyer du festivalier, le Pr Destiny Tchechouali, qui a invité le président de la République du Congo à renforcer son investissement dans la formation des jeunes aux métiers numériques et culturels, dans l’éducation artistique, technologique et entrepreneuriale.

Les artistes s’exhibant devant les autorités

Pour lui, « former, éduquer, accompagner les talents congolais et africains, c’est bâtir une Afrique plus autonome, innovante et influente  ».

De même, il a demandé au président de la République du Congo, de soutenir la création des écoles professionnelles de musique, en intégrant dans le curriculum congolais et africain un tronc commun des compétences numériques.

À son avis, cette école  permettra aux professionnels africains des arts et des lettres, notamment des jeunes et femmes de renforcer leur compétence technique et entrepreneuriale, en maîtrisant les technologies et en commercialisant les biens et services culturels nationaux, grâce aux modèles économiques pérennes.

Les artistes en couleur nationale

« Nous devrons équiper nos artistes, nos créateurs des contenus pour qu’ils ne soient pas seulement les consommateurs d’outils numériques d’ailleurs, mais aussi en étant des producteur, des innovateurs, des propriétaires des plateformes numériques africaines ancrées dans nos réalités, langues et esthétiques », a-t-il précisé.

Ce festival s’est déroulé du 19 au 26 juillet sur trois sites de Brazzaville, sous un format réduit.

« C’est une grâce et une fierté de prester devant le président de la République. Nous ne pouvons que dire merci aux organisateurs pour cette opportunité. Mais nous souhaitons aussi que nos doléances soient prises en compte », la slameuse congolaise, Mariusca Moukengue.

Le chef de l’Etat saluant la ministre de la culture

« Je déclare clos le Festival panafricaine de musique, je vous remercie », tels ont été les mots clés du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, clôturant l’édition 2025 au Palais des congrès, en présence des présidents des deux chambres du parlement, du chef du gouvernement, des diplomates, des enseignants chercheurs et des artistes nationaux et internationaux.

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Par Gigie PAMBOU

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