CSLC : LA QUALITÉ D’UNE COMMUNICATION SAINE DANS NOTRE SOCIÉTÉ EST ENCORE INSATISFAITE

CSLC : LA QUALITÉ D’UNE COMMUNICATION SAINE DANS NOTRE SOCIÉTÉ EST ENCORE INSATISFAITE

Philippe M’vouo, Président du Conseil supérieur de la liberté de communication (Cslc), a reçu ce lundi 13 janvier 2020, en fin de matinée à Brazzaville, les Vœux de Nouvel an 2020, des Membres du Conseil, des Directeurs centraux des organes de presse publics et privés ainsi que des professionnels des médias.

A l’issue de cette cérémonie de présentation de vœux, le Président a peint le tableau sur les grands axes exploités en 2019 et a projeté ceux de l’année en cours, après avoir observé une minute de silence pour les journalistes qui ont quitté la terre des hommes.

Que sont – ses axes ?  Ont – ils été accomplis?

– Du suivi et du contrôle des contenus des programmes, cette tâche ne s’est pas encore accomplie de façon efficiente, pour la simple raison bien évidente que, le Conseil manque jusqu’ici de monitoring. Les méthodes de suivi demeurent empiriques et  éloignent chaque année de l’efficacité souhaitée. Il a rappelé que la qualité d’une communication saine dans la société congolaise est encore insatisfaite.  Au plan politique, la communication par le discours politique, dans l’ensemble, est chargée de propos vulgaires, discourtois, pauvre en instruction civique et éducative. Il a également saisi cette occasion, pour interpeller le phénomène des campagnes déguisées à travers les banderoles avec effigies qui ne prennent fin. Au plan professionnel, la communication journalistique formatrice et informationnelle du public demeure un sujet d’actualité. Vis – à – vis de la concurrence cruelle des médias traditionnels étrangers et aujourd’hui rendue sauvage par les réseaux sociaux, cependant, la communication journalistique s’appauvrit davantage, d’abord par la langue qui n’est plus souvent châtiée et par des programmes aux contenus non attractifs et aussi par manque d’ambitions à rénover les systèmes internes à chaque média de communiquer avec leur public. Le Conseil continue à rêver sur  l’installation du Monitoring qui consistera à optimiser le contrôle des médias audiovisuels.  » nos regards restent fixés sur le Gouvernement, pour que les résolutions et recommandations issues des Assises  touchent son attention et fassent l’objet d’un traitement diligent pour le bien de la profession journalistique, de ceux qui la pratiquent du Gouvernement lui même, pour la visibilité et la lisibilité de son action et pour le peuple consommateur de ses oeuvres « .

Pour 2020, le Conseil poursuivra ses missions notamment, celle du suivi et du contrôle. Ensemble avec le Comité de suivi des actes des Assises, le Conseil travaillera avec le Gouvernement pour la formalisation du nouveau mode de soutien aux médias adopté aux Assises de la presse et à l’écriture.

Il a réitéré ses vœux  » de santé, de paix et de prospérité  pour tous les hommes de médias » qui, fait actuellement face à plusieurs défis.

 » Cette année, nous voulons du concrêt. Ça ne sert plus de venir nous étaler les projets qui ne voyent jamais le jour », déclare l’un des  responsables de médias.


Rappelons que l’année qui vient de s’achever a été placée sous le signe du renouveau et a subi un changement  avec le renouvellement des dix membres du Conseil excepté le Président. 

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