Le collectif des partis de l’opposition congolaise, a demandé aux autorités d’organiser » un dialogue inclusif et sincère ».
C’était au cours d’une conférence de presse relative à la Déclaration sur la concertation d’Owando », organisée en début mars, que le collectif des partis de l’opposition congolaise dirigé par Mathias Dzon ainsi que la Fédération de l’opposition congolaise de Clément Mierassa, ont appelé le 17 mars 2022, les dirigeants congolais à la tenue du dialogue inclusif et sincère. Il s’agit d’apaiser les tensions accrues depuis la réélection contestée du président Denis Sassou N’guesso en 2016.
» La concertation politique d’Owando est un veritable gâchis et une escroquerie politique. Cette nouvelle rencontre, loin d’obtenir les résultats escomptés, devient une menace de plus pour la paix », ont signifié le collectif des partis de l’opposition congolaise et la Fédération de l’opposition congolaise. » Les lampions se sont éteints à Owando et rien n’en est sorti de bon pour le Congo », ont ajouté les deux plateformes politiques.
» Il est important que tous les congolais participent dans un processus électoral et que certaines personnes s’abstiennent de tout acte de violence », ont assuré ces deux plateformes.
Les concertations d’Owando » sont boudées par ces deux plateformes de l’opposition, qui refusent de fournir un » blanc – seing » au président Denis Sassou N’guesso, dont elles contestent la légitimité. Car, ces opposants en sont convaincus, que ces concertations voulues par le président serviront d’abord ses intérêts.
Ils estiment que ces rencontres ne sont en fait que des monologues pour distraire l’opinion nationale et internationale et faire croire à une décrispation du climat politique au lieu de rechercher des conditions d’organisation d’élections crédibles. Pour eux, le résultat reste le même, à savoir pérenniser un système de vote électoral mis en place depuis 2002.
Pour la bonne gouvernance, ces deux plateformes, réclament un » dialogue national inclusif et sincère « . » Oui nous réclamons un dialogue inclusif et sincère », ont martelé ces opposants.