Césaire Baltazard Obambi a présenté et dédicacé, le 5 juin à Brazzaville, son tout premier recueil de poèmes intitulé “Des mots, de l’amour et des larmes” publié en version papier aux éditions l’Harmattan Congo.
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Un pays ne se construit pas avec la distraction, mais avec l’instruction. Donc, “Il est important que nous puissions revenir au livre, c’est ce qui permettra à nos enfants et jeunes de constituer un bagage qui fera d’eux des grands”, a déclaré le directeur général adjoint des éditions l’Harmattan Congo, Appoliange Josué Mavoungou.
La cérémonie autour du recueil de poèmes a permis au grand public de découvrir cette œuvre littéraire qui éduque chaque créature à l’image et à la ressemblance de Dieu à préserver l’amour, malgré les circonstances de la vie. L’amour est ainsi traité dans ce recueil de poèmes avec acuité donnant lieu à une mythologie personnelle qui traduit le penchant intimiste, sentimentaliste, épicurien voire féministe du poète, a signifié le Dr Rosin Loemba dans sa critique littéraire.
Des mots, de l’amour et des larmes, pour lui, le rapport du titre à l’illustration de la page de couverture, un arbre dont le feuillage est présenté sous forme de cœur, s’agit bien d’un hymne à l’amour au sens noble du terme, avant de signaler le manque de synchronisation des pages à chaque fois que le préfacier recourt au génotexte.
Ce livre est un recueil qui compte 80 pages réparties en 48 poèmes de proportions variées et en plus des éléments péri textuels.
Quant à l’intervenant, Prince Arnie Matoko, ce recueil traduit parfaitement le calvaire sentimental que le poète a vécu et a enduré au nom de l’amour et pour l’amour. Il est demandé en effet, à chacun de nous le droit d’aimer, bien qu’il n’est pas toutefois reconnu à l’Homme de surmonter ses déboires.
Engagé et constestataire, ce recueil met d’abord l’accent sur cette façon d’humaniser l’être humain. C’est-à-dire, d’extirper de l’être humain, ce qu’il y a d’inhumain, d’annihiler ce qu’il y a de bestialité, d’anormal. Cette façon de forger l’homme à la vie, est ce qu’on appelle l’amour.
La vocation du poète Obambi a commencé en 1995, alors qu’il était encore élève en classe de seconde. En réalité, il exitait de se rapprocher des écrivains et d’exprimer clairement le feu qui brûlait en lui.
On lit à travers les vers de ce recueil l’optimisme du poète en un lendemain meilleur des peuples africains en général et congolais en particulier. Ce lendemain n’est possible que si l’Homme se lève contre toute forme de rancoeur.
“A travers ce recueil, je parle de l’amour dans toute sa beauté. L’amour est parfois accompagné des douleurs, mais n’abandonnez jamais. On reçoit des coups, on se relève et on doit continuer à aimer”, a insisté l’auteur du livre, qui a aussi annoncé la sortie prochaine de son nouveau livre, mais a gardé le titre pour le moment.
Césaire Baltazard Obambi fait désormais parti des poètes congolais. Il est commandant de la police nationale et homme de Dieu. L’auteur est marié à Angela Obambi et père de sept enfants.
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Par Brègie PAMBOU
