La journaliste congolaise, Céleste Bassaboukila, alias ‘‘ Elikialacolombe’’, sensibilise la femme africaine à construire une relation positive avec leur apparence, renforcer leur estime de soi et les voir se réaliser, afin d’atteindre leur plein potentiel.
« Ma vision est celle d’une Afrique où l’estime de soi est source de confiance et non d’anxiété. Ma mission consiste à donner à cette Afrique ou la congolaise des outils nécessaires pour construire une relation positive avec leur apparence, renforcer leur estime de soi pour qu’elle soit capable de combattre le rejet que lui impose parfois la société », a renchéri l’initiatrice.
« Saviez-vous 6 jeunes filles sur 10 sont tellement préoccupées par leur apparence qu’elles évitent de prendre part à certaines activités importantes ? Cette mise en retrait ne se limite pas seulement aux activités administratives comme la prise de parole en public, à s’assurer que ce qu’elle fait est bien, à donner son avis, mais également la honte de se mettre nue devant son propre époux », a-t-elle indiqué, en regrettant que le fait que « cela empêche les filles de vivre pleinement leur vie. Il est clair que quelque chose doit être fait et c’est là que nous intervenons », a-t-elle rappelée.
Outre l’estime de soi, la campagne ‘‘Mwasi Moyindo Milinga’’, lancée le 05 Mars 2021 à Brazzaville, en République du Congo par Elikia, avait pour but de sensibiliser la femme noire sur les dangers que courts ce phénomène.
Emue par cette initiative, une délégation de 12 femmes activistes a pris le relais en Europe et aux Etats-Unis pour sensibiliser leurs sœurs afin de les amener à briser le complexe d’infériorité, et à se lancer dans l’entreprenariat.
« La femme africaine est belle de nature ; elle n’a pas besoin de se dépigmenter la peau. Au contraire, elle doit travailler pour la production de ces produits cosmétiques appropriés à son teint », a souligné Elikia Lacolombe. Elle déplore les femmes souffrant de cancer, de myome et d’autres maladies épidermiques à cause de leur ignorance. « Donc cette campagne est l’occasion de leur dire d’avoir un esprit de contentement et de travail », a précisé la blogueuse.
La société congolaise renferme des individus à des cultures différentes, très diversifiées, et la peur de l’autre est souvent à l’origine des attitudes opposant l’un à l’autre.
Par ailleurs, la sensibilisation à la différence et à la diversité culturelle est bienveillante, voire une force pour Elikia.
Durant la campagne, les participantes ont partagé des vidéos, textes, podcast, humours et échangé sur leurs expériences pour mieux édifier les autres. Car, si les « femmes sont informées moins elles feront des bêtises », a conclu Elikia, après avoir remercié les participantes.
Notons que Céleste Bassaboukila est promotrice du concept ‘#242#Mboka toujours’ qui consiste en la découverte du « Made in Congo ». « Une marque que tous doivent à promouvoir », a-t-on appris. Elle est joignable sur sa page Facebook sous Bassaboukila officiel et via sa page sous le nom d’Elikialacolombe.