Dans le but de leur accorder une écoute et de leur proposer des pistes de solutions,
la réunion entre la secrétaire exécutive du conseil consultatif de la femme et les femmes coopératives ce 2 juillet à Brazzaville, vise à écouter, comprendre, analyser et évaluer,
la contribution matérielle et immatérielle des femmes coopératives dans le cadre de la petite agriculture des arrière-pays du Congo et notamment les contraintes qu’elles rencontrent pour dépasser les difficultés d’accès aux principaux facteurs de production dont le foncier, l’eau et le crédit.
L’activité des groupements coopératifs est généralement invisible, c’est-à-dire peu reconnue ou valorisée au sein de la société, ce qui conduit à une sous-estimation de leurs contributions à l’économie et à la société. Cela tient en grande partie à leur relative exclusion de la sphère monétaire et marchande. Mais, leur contribution à l’économie nationale, leur a été rappelée par la secrétaire exécutive du conseil consultatif de la femme, Antoinette Kebi.
« La femme coopérative est forte. Mais, ce n’est pas le conseil qui réfléchira à leur place pour répondre à leurs attentes. Nous avons plutôt besoin de ces femmes qui vivent les problèmes au quotidien », a déclaré Kebi.
Quand on parle de coopérative agricole, on entend mutualisation, par les agriculteurs, des moyens de production, de transformation et de commercialisation. Mais une coopérative, au-delà de cette mission, c’est bien plus que cela !
Outre recueillir leur opinion, le conseil consultatif de la femme, en organisant cet échange entend coopérer pour une durée, une gouvernance et un modèle unique avec ces groupements coopératifs.
En effet, il souhaite également une réflexion collective sur la matière de la prochaine assemblée générale élective, qui se tiendra par convocation du Chef de l’Etat.
Qu’est ce qu’une coopérative agricole ?
Une coopérative agricole est donc une entreprise créée par des agriculteurs et gouvernée par eux. Ils en sont les propriétaires mais aussi les fournisseurs en productions animales ou végétales qui seront collectées et transformées par leur coopérative souvent jusqu’au produit de consommation.
« C’est une bonne initiative que je loue, que le conseil tend l’oreille vers les femmes intervenant dans le coopératif. Je suis venue pour parler des problèmes que l’on rencontre sur le terrain, notamment, l’accès des femmes aux crédits, la formation… », a dit Georgette Ingani, présidente de la coopérative Action création et développement.
Au total, dix groupements coopératifs ont pris part cette réunion. Il s’agit entre autres, de la coopérative vision femme et développement, ‘‘ Sala ozuwa’’, ‘‘Elikia’’ et Eden…
Cette série d’échanges débutée ce jour, s’étendra avec d’autres catégories.