Relaté par notre envoyée spéciale Gigie Pambou
Afrique Économie
Le salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (Sara) ouvert le 29 septembre dernier au Parc des expositions en présence du chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara bat son plein. Des milliers d’exposants déambulent les couloirs du salon, parmi eux le congolais Prince Itoba 24 ans.
Habillé en T-shirt blanc et pantalon noir, le jeune Itoba se coince entre les acteurs de la chaîne de valeur agricole et ceux du monde des affaires à la foire internationale Sara.
» J’ai quitté mon pays voici aujourd’hui 4 ans, je suis basé au Liberia. Quand j’ai appris la tenue de cette foire, j’ai tout de suite dit, je ne manquerai pas cette occasion pour la vente de mes produits. Je suis satisfait et je dis simplement merci à Dieu de m’avoir ouvert cette nouvelle porte et merci aussi aux peuples ivoiriens pour leur accueil chaleureux qu’ils nous ont réservé », a-t-il laissé entendre.
Exerçant dans le monde cosmétique, le jeune congolais vend des produits pour tonifier le teint, accompagne les gens ayant des taches noires causées par la dépigmentation et soutient ceux qui souffrent de la maladie de la peau.
Dès 11h, samedi 7 octobre des milliers de personnes ont été déjà dans les rues d’Abidjan pour vivre les animations et être les premiers à goûter aux plats comme » attiéké », qui n’est autre que de la semoule de manioc, du » placari », manioc fermenté, » aloco », bananes frites, du crabes, des escargots grillés, proposés par les nationaux.
» L’agriculture africaine face aux défis des chocs internes et externes : quelles innovations structurelles pour améliorer les secteurs agricoles et garantir la souveraineté alimentaire « , est le thème de la 6e édition du Sara.
Les concerts livrés avec sagacité, notamment celui donné hier par la chanteuse Roselyne Ayo, c’est ce que je retiens de cette édition, satisfaction de Sidibé Diat, l’un des visiteurs.
De l’autre côté, la béninoise Grâce Anago, passionnée dans l’agroalimentaire est venue d’après elle, échanger avec ses pairs, voir ce qui se fait en Afrique et proposer ses services. » Je propose de la purée de tomate et de la sauce tomate », a-t-elle laissé entendre.
Dans sa vision de partage de connaissances, elle ouvrira en février prochain le plus grand centre de formation en transformation alimentaire en République centrafricaine.
Outre les expositions, les visiteurs ont eu droit aux ateliers, panels et conférences débats. Ce salon a pour objectif de rapprocher tous les acteurs du monde agricole et halieutique.
Notons que ce salon fermera ses portes le 8 octobre prochain sur une note de satisfaction, souligne l’un du comité d’organisation de ladite foire Dribitra Toussaint, agent au ministère d’État, ministère de l’agriculture et du développement rural.