L’arrivée de la saison des pluies déclenche chaque année une inquiétude chez les habitants de Brazzaville.
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Avant même la tombée des grandes pluies, ils redoutent les inondations qui dégradent leur quartier, et paralysent leurs activités. Leur inquiétude se manifeste par la crainte des glissements des terrains, des pertes de biens et des vies humaines, de récoltes, ainsi que par la peur des maladies hydriques et parasitaires comme l’hépatite A et la typhoïde.
Arnaud Akouelé, vivant le quartier Ngamakosso, décrit avec amertume la situation récurrente : « Quand la pluie arrive, les routes deviennent impraticables, les véhicules tombent souvent en panne et seuls les gros véhicules peuvent circuler. Cela complique l’accès aux soins, freine les activités et empêche les enfants d’aller à l’école ».
Face à cette difficulté, la population essaie d’agir localement. « On renforce les ravins avec les sacs remplis de sable, on plante du gazon autour de nos maisons, mais ces mesures restent insuffisantes », explique Paul Massaka, habitant le quartier la poudrière, dans le 7e arrondissement Mfilou-Ngamaba.
Pour ces habitants, seule une action publique permettra de régler ce problème de façon durable. Mais ils remarquent bien une prise de conscience collective grâce aux efforts des uns et des autres.
Dans de nombreuses localités au Congo, la pluie marque un moment de mobilisation générale. Cependant, sans un engagement rapide et conséquent des pouvoirs publics, ces quartiers subiront toujours les conséquences des pluies.
Par Brègie PAMBOU
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