928 occupants illégaux sous préavis

928 occupants illégaux sous préavis

Le gouvernement vient de prendre des mesures pour accélérer les procédures d’évacuation forcée des sites squattés illégalement à Brazzaville.

Une mise en demeure de 45 jours a été accordée le 21 février à 928 occupants illégaux des emprises foncières des casernes militaires des trois sites situés dans l’arrondissement 7 Mfilou. Il s’agit du site mont Barnier, mont Mambou et Ndouo.

« Nous venons de recevoir des notifications foncières relatives à la mise en demeure concernant notre déguerpissement pour le 6 avril prochain », a dit Antoine Mbandza, l’un des habitants du site Ndouo.

Cette mise en demeure a été donnée par le ministre d’Etat, ministre des affaires foncières et du domaine public, chargé des relations avec le parlement, Pierre Mabiala, en compagnie du ministre de la défense nationale, Charles Richard Mondjo, lors d’une descente sur les lieux.

Pour une superficie de 72,67 hectares, le site de Ndouo compte 213 occupants illégaux, dont 120 bâtiments construits, pour 63 non construits et 30 terrains vides.

Pour ce qui est du site mont Barnier, il a une dimension de 7 hectares. Il compte en effet, trois casernes militaires, pour 217 occupants illégaux, dont 20 agents de la force publique et 197 civils. Sur ce site, il y a une maison habitée, 18 non habitées et 198 parcelles vides.

Quant au mont Mambou, 104 squattent illégalement le site, dont 7 agents de la force de l’ordre et 97 civils.

Attirant l’attention de ces populations, le ministre de la défense nationale, a dit que ces mesures  prises à l’encontre des squats seront appliquées à tous sans exception.

Il s’est indigné du comportement dont font preuve ces occupants illégaux qui mettent leurs vies en danger en vivant dans la zone réservée pour les casernes militaires.

« C’est vous qui causez des érosions qui risquent d’entraîner la perte du patrimoine de l’Etat. Ce que nous appliquons ici avec vous, nous le feront partout, parce que les érosions sont un danger pour les biens publics », a souligné le ministre Mabiala.

On pouvait constater larmes aux yeux et tristesse sur les visages de ces occupants qui pour la plupart ne savent à quel sain se vouer, et ont sollicité du gouvernement des mesures d’accompagnement.

« Je pense qu’à l’avenir, l’Etat devrait mieux communiquer non seulement sur les zones réservées mais aussi conscientiser les propriétaires terriens qui revendent les espaces, afin que les gens ne s’y engagent pas pour des éventuels achats », a fait savoir Colombe Baka, réagissant sur notre compte Facebook.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

× Comment puis-je vous aider ?