La République du Congo vit son indépendance depuis le 15 août 1960 vis-à-vis de la France, après des années de lutte politique et de revendication pour l’autonomie.
Lire aussi : https://labreveonline.com/62e-anniversaire-de-lindependance-defile-militaire-a-brazzaville/
En 1958, le Congo avait accédé à son autonomie interne mais toujours sous la communauté française. Et en 1960, il a proclamé son indépendance et est devenu la République du Congo, mettant fin à son appartenance à l’affiliation française, bien que des accords de coopération aient été maintenus avec la France. Dès lors, malgré une période d’instabilité politique, cherchant sa voie et affirmant son socialisme, une nouvelle ère s’ouvrit dans l’histoire de la nation : l’indépendance nationale.
Le peuple congolais « s’est relevé de la boue et a rayonné », et la longue nuit de l’esclavage avait été dissipée », a rappelé Clotaire Bambama, 80 ans, ancien enseignant, que nous avons rencontré à Liouesso dans la Sangha, lors de la retraite spirituelle organisée par l’église évangélique du Congo (Eec) du 7 au 10 août.
En 1963, une période de troubles sociaux et politiques, ‘‘Les trois glorieuses’’, renverse le président Fulbert Youlou.
D’après Bambama, dans les bouleversements de l’histoire nationale, des personnalités politiques sont toujours en première ligne non pour protéger les populations mais leurs propres intérêts.
« C’est ce qui s’est passé, et personne ne peut changer le passé », a-t-il dit avec un visage froissé.
15 août 2025
Cette année, la République du Congo fête ses 65 ans sous un thème d’appel à l’unité : « Mobilisés dans la paix, ensemble poursuivons la marche du développement ».
Le 65e anniversaire qui s’annonce avec éclat à Brazzaville se tiendra sur le boulevard Alfred Raoul. Cette fête est célébrée chaque année pour commémorer cet événement et rappeler l’importance de la liberté et de la souveraineté nationale. Au-delà des festivités, cette fête est un moment de réflexion sur les défis et les aspirations du pays.
Il est interdit de copier ou de reproduire partiellement ou totalement cet article, sans l’autorisation de La Brève Online.
Par Gigie PAMBOU