Le reportage est d’Annicette Ngakosso
Les acteurs qui entreprennent dans le secteur informel ont reçu le 4 juillet 2023 du matériel professionnel afin de leur permettre de transiter de ce secteur vers l’économie formelle.
Equipements constitués du matériel de la mécanique automobile, de l’électroménager, de photographie, de restauration, de coiffure homme, de maraîchage, de l’informatique et bien d’autres. (35 brouettes, 65 pelles, 3 cuisinières à gaz, 2 appareils photos, 5 postes téléviseurs, 2 élévateurs, 1 tapis gazon de 20 mètres, 70 parasoleils, 70 paires de bottes et 4 groupes électrogènes 3 kva).
Ces équipements selon les donateurs permettront aux bénéficiaires d’accroître leur productivité, de se formaliser progressivement et de créer plus de richesses et d’emplois.
« Il est strictement interdit de faire louer, prêter ou vendre ce matériel, car en cas de non-respect de l’engagement, le groupement est dans l’obligation de rembourser au gouvernement la valeur du matériel reçu », a dit la ministre de la promotion de la femme, de l’intégration de la femme au développement et à l’économie informelle, Ines Nefer Ingani, remettant le matériel aux bénéficiaires.
Elle a pour sa part, encouragé les bénéficiaires à se formaliser pour évoluer autrement.
En effet, le don fait suite à l’accord signé en 2021 entre le gouvernement et le Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud).
En outre, l’objectif étant, de parvenir à la transformation structurelle de l’économie à travers la transition d’une économie essentiellement basée sur le secteur primaire et les services vers l’industrialisation.
Pour le représentant résident adjoint du Pnud, Henri René Diouf, ce don contribuera au relèvement des acteurs de l’économie informelle. « Je vous exhorte, vous les acteurs à en faire bon usage ».
Au Congo, l’informel emploie plus de 73000 personnes dans 42000 unités de production. Donc, le secteur représente une source de revenus pour des personnes avec très peu d’options.
« Simplement merci. Franchement, je ne m’attendais pas à recevoir cette aide », parole d’une bénéficiaire.
