Validation du rapport 2021-2024 pour l’aide au développement

Le directeur général par intérim, ordonnateur national suppléant du Fonds européen de développement au ministère du plan, de la statistique, de l’intégration régionale, des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande Aimé Blaise Nitoumbi,

a ouvert un atelier de validation du rapport annuel 2020 de l’Undaf  prévu du 16 au 18 Décembre à Brazzaville, en présence du cheffe de bureau du coordonnateur résident Joanne Pindera et des acteurs de développement.

Ceci, dans le cadre de la Validation du rapport 2021-2024 pour l’aide au développement.

Le rapport 2020 du plan-cadre des Nations-Unies pour l’assistance au développement (Undaf),  a révélé que le Congo présente de lents progrès vers l’atteinte des résultats escomptés, et la situation de la pauvreté demeure préoccupante. 

lors des échanges

Pour inverser cette situation, le Gouvernement de la République du Congo et les agences du système des Nations Unies s’engagent à travailler ensemble pour la réalisation des objectifs contenus dans le présent Plan‐cadre des Nations Unies pour l’assistance au développement (Undaf) pendant la période 2020 et de préparer la planification pour 2021-2024 en s’assurant de l’alignement avec les priorités nationales définies dans le plan national du développement (Pnd 2018-2022), à travers la mise en œuvre de l’initiative « Unis dans l’action ».

Dans son mot d’ouverture,Joanne Pindera a déclaré que :

« Nous sommes venus pour faire la revue sur ce que nous avons pu réaliser en 2020. Une année exceptionnelle parce qu’elle a été entachée par le covid-19, pour que cette maladie ne soit pas considérée comme une menace plutôt comme une opportunité. Pour 2021, nous nous inscrivons dans la continuité et nous espérons meilleurs plus favorables que nous réunirons les ressources financières nécessaires pour que nous poursuivions nos actions notamment dans le développement du capital humain »,

En effet, la période 2021 – 2024, qui est un cadre de référence signé en 2019 par le Congo et le système des  Nations-Unies (Snu), a aussi fait l’objet des échanges  sur les trois futurs programmes conjoints qui porteront sur l’appui aux populations autochtones pour l’accès aux services de bases, l’appui au relèvement face au covid-19 et résilience des populations ainsi que la lutte contre les effets des changements climatiques et les catastrophes naturelles.  Le Plan cadre des Nations Unies pour l’assistance au développement (Undaf) formulé pour la période 2021 et 2024,  est un outil stratégique visant à promouvoir la cohérence et l’efficacité des programmes des Nations Unies en appui aux priorités nationales du Congo.

 En tant que tel, il donne un aperçu des résultats stratégiques et des résultats intermédiaires  pouvant faire l’objet de programmes individuels ou conjoints entre les agences du système des Nations Unies. Il s’appuie sur les principaux piliers du programme national du développement qui consistent à trouver la stratégie de croissance et de réduire la pauvreté.

En vue d’accompagner le Gouvernement dans cette dynamique, le SNU s’appui autour de priorités stratégiques : « la prévention des crises, la consolidation de la paix, la réduction des risques de catastrophes et de crises humanitaires et de mise en œuvre de l’agenda 2030 », a rappelé Chris Mburu, coordonnateur résident du système.

L’Undaf qui porte sur la gouvernance ; le capital humain et la diversification de l’économie, a été formulé suivant un processus stratégique participatif qui a connu l’implication des principaux acteurs de développement du Congo, les agences du système des Nations Unies, les partenaires financiers et les acteurs de la société civile.

Plusieurs présentations ont été faites, notamment dans la gouvernance où le rapport révèle qu’en 2020, dans le département du Pool, 20 pistes agricoles soit 72ha de périmètres maraichers et 524 étangs ont été réhabilités ; 76,68%  des élèves ont obtenus leur Cepe , 81,51% au Bepc et 40, 21 au Bac général. Outre ce secteur, un appui a été apporté à la commission nationale des droits de l’Homme… la somme de toutes ces interventions s’élève près de 15 milliards de Frs Cfa.

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