Pour inclure des réflexions sur la responsabilité chrétienne face aux enjeux écologiques, le ministère en charge de l’environnement a initié le 6 juin 2025 une messe à la paroisse saint François d’Assise de Brazzaville.
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A l’occasion de la journée mondiale de l’environnement célébrée le 5 juin sous le thème, « Mettre fin à la pollution plastique dans le monde », le Congo a organisé une messe pour conscientiser les fidèles sur l’importance de cette question environnementale.
La messe a été placée sous l’autorité de l’archevêque métropolitain de Brazzaville et président de la conférence des évêques du Congo, Monseigneur Bienvenu Manamika Bafouakouahou, en présence du chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, de la ministre de tutelle, Arlette Soudan Nonault et du corps diplomatique accrédité au Congo.

Le thème de cette année, met l’accent sur la pollution plastique, un fléau aux conséquences sanitaires et écologiques majeures. Cette messe a permis de remettre entre les mains de Dieu les enjeux liés à la préservation de la nature et de rendre hommage aux acteurs engagés dans cette cause, à travers des lectures bibliques, et une prière à la prise de conscience.
« L’environnement étant une question de foi, de justice et de solidarité, l’église est appelée à aimer, et à protéger la terre pour donner gloire à Dieu mais aussi pour notre propre santé », a lancé le président Manamika lors de son exhortation, dans laquelle, il a considéré le Congo comme une faveur céleste.

Depuis plus d’une décennie, le Congo célèbre la journée mondiale de l’environnement par une série d’activités à l’échelle nationale. Cette année, des échanges et une marche verte ont été au cœur de la semaine.
« Dans ce Bassin du Congo si riche en biodiversité et si vulnérable face aux bouleversements climatiques, la transition écologique et le développement durable s’imposent désormais comme des défis que nous parviendrons à relever à condition d’être vigilants, je dirais même intransigeants, face à tout ce qui menace, de par notre propre activité et du fait de notre propre irresponsabilité, l’intégrité de notre environnement », a indiqué la ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault.
Signalons que la semaine de l’environnement qui s’est déroulée à Brazzaville, a bénéficié d’un appui de l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).

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Par Gigie PAMBOU
Crédit photos : La Brève