Toutes les populations ont droit à un environnement sain et adapté à leurs besoins. Mais, les enfants sont les premières victimes des bouleversements climatiques à cause de leur vulnérabilité.

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Les risques liés au réchauffement climatique se manifestent dans leur environnement immédiat (foyer, école, lieu d’attraction, l’église, hôpital, dans les lieux qui les accueillent), soulignent quelques participants à l’atelier de validation du rapport de l’analyse du paysage climatique pour les enfants (Clac), ouvert le 10 octobre 2025 à Brazzaville par le ministre de l’environnement du développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault en présence du représentant adjoint de l’Unicef Congo, James Mugaju.
L’objectif a été d’examiner et d’adopter les recommandations du rapport en vue de renforcer la résilience des enfants face aux effets du changement climatique.

Pour Mugaju de l’Unicef, l’analyse de ce rapport s’inscrit dans une logique d’accompagnement de la politique nationale sur l’action climatique.
« Les recommandations validées par les experts permettront de créer un sentiment d’appropriation nationale et un environnement favorable pour orienter les programmes de l’institution et ceux de ses partenaires techniques et financiers en République du Congo », poursuivant ainsi que l’objectif de l’atelier, c’est de rendre les enfants, surtout les plus vulnérables, plus résilients au changement climatique.
En outre, les participants à cet atelier d’un jour, procédera à la validation de plusieurs priorités, notamment l’intégration de l’Agenda climatique dans tous les secteurs ; la mobilisation des financements pour l’accompagnement de l’action gouvernementale.

Il s’agit de « comprendre les risques climatiques spécifiques auxquels sont exposés les enfants, adolescents et jeunes, évaluer les impacts du climat, de l’énergie, de l’environnement, des désastres et de la dégradation de la biodiversité sur le jeunes, analyser les capacités de réponse et les ressources disponibles, formuler des recommandations et proposer des stratégies pour développer la résilience des enfants et jeunes dans ces questions (…) », a souligné Soudan Nonault, tout en plaidant qu’un mécanisme de suivi et d’évaluation des actions soit mis en place dans le cadre des programmes de résilience et d’adaptation au changement climatique.
Ndlr : On comprend que la clé du problème réside donc dans la prévention. Le rapport Clac donne l’occasion de prendre des mesures pour leur protection.
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Chardy Emmanuel
Crédit photos : Unicef