Le Conseil national de la santé (Cns), lancé le 16 juillet par le chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, porte une nouvelle méthode pour construire avec l’ensemble des acteurs au niveau national et local, des solutions concrètes répondant aux grands défis d’aujourd’hui et de demain, notamment dans le domaine de la santé.
Le ministère de la santé et de la population organise, en lien avec l’Organisation mondiale de la santé (Oms) au Congo, du 16 au 18 juillet à Kintélé au nord de Brazzaville, sa deuxième session du Conseil national de la santé, sous le thème : « la gouvernance du système de santé congolais face aux défis de l’objectif de développement durable (Odd) 3 ».
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En effet, neuf groupes thématiques réunissant l’ensemble des acteurs (élus et collectivités locales, professionnels de santé, société civile, et services publics) ont été mis en place pour construire des propositions répondant aux besoins du bien-être de la population.
Parmi ces groupes thématiques, « nous avons : le cadre juridique du ministère de la santé, les ressources humaines, le partenariat public-privé, la démocratisation de la santé et la revitalisation des districts sanitaires, la promotion de la santé et de l’engagement communautaire », a précisé le Dr Jean Claude Emeka, président de la sous-commission communication du Cns dans une interview accordée à La Brève.
Autour de cette concertation sur des sujets prioritaires, le représentant-résident de l’Oms au Congo, Vincent Dossou Sodjinou a réitéré la détermination de sa structure de soutenir le Congo dans l’amélioration de son dispositif sanitaire.
« La tenue de ce conseil est une opportunité unique, un moment solennel, une occasion générationnelle à ne pas rater dans notre volonté commune d’évoluer vers la couverture sanitaire universelle, (…) et la réponse aux urgences et catastrophes et vers la promotion d’un meilleur état de santé et de bien-être pour nos populations », a-t-il indiqué.

A l’issue de cette large concertation, les recommandations et résolutions seront formulées et portées au niveau national afin d’être déployées dans chaque structure sanitaire.
Le ministre de la santé et de la population, Jean Rosaire Ibara a salué un certain nombre des avancées enregistrées dans le pays à savoir : la mise en service de deux hôpitaux généraux de Djiri à Brazzaville et de Loandjili à Pointe-Noire.
Le Cns est un organe multisectoriel consultatif chargé de donner des avis, des recommandations sur la politique nationale de la santé et de se prononcer sur les mesures préventives ainsi que sur la prise en charge des malades.
« Vous avez l’immense responsabilité de bâtir un cadre permanent d’analyse, de veille sociale et de proposition, un cadre qui devra faire dialoguer les expertises et orienter les politiques publiques vers plus d’efficacité, de proximité et de résultats mesurables », a lancé le premier ministre.
Signalons que ce Conseil se tient 41 ans après sa création en mars 1984 à Ewo dans la Cuvette-Ouest.
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Par Gigie PAMBOU