Un appel à l’unité, à la solidarité et à l’amour du Festival panafricain de musique (Fespam) a été lancé le 18 juillet à Brazzaville par le commissaire général de cette institution, Hugues Gervais Ondaye.
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“Soyons uns, soyons patriotes pour sauver notre bien commun qu’est le Fespam”, a-t-il lancé, au cours d’une conférence de presse animée la veille du lancement officiel de la 12e édition, qui selon lui se tiendra mais dans un format réduit.
D’après Hugues Ondaye, la conservation et le développement ne peuvent naître que dans un environnement de solidarité et d’amour pour la patrie. “C’est notre devoir de citoyens de sauver le Fespam, aussi bien par nos actes que par nos paroles”, a-t-il rappelé.
La 12e édition du Fespam se déroulera à Brazzaville du 19 au 26 juillet sous le thème : “Musique et enjeux économiques en Afrique à l’ère du numérique”.
Ndlr : l’art et la musique brisent les barriers. Pour Hgues Ondaye, les congolais doivent être derrière le gouvernement qui se bat, avec lui-même pour unir les professionnels de la culture autour de cette institution africaine.
Le commissaire général du Fespam a fait savoir que le thème de cette édition invite les auteurs et les artistes à revisiter l’écosystème musical afin d’examiner les opportunités qu’offrent les nouvelles technologies pour repositionner l’Afrique sur une trajectoire concurentielle.
En 2023, le président de la République et son gouvernement avaient pu relancer ce festival après plusieurs années d’absence. “Aujourd’hui, il est restauré un peu malgré les difficultés mais pensons à le conserver”, a poursuivi Ondaye.
Durant huit jours, les spectacles se tiendront sur trois sites choisis par le département à savoir : le Palais des congrès, le terrain d’Asecna à Kintele et à Mayanga.
Oupta, la chanteuse qui fait de la musique tradi-moderne s’est dite satisfaite de l’appel du commissaire général du Fespam et se sent prête à accompagner les initiatives allant dans le sens de la conservation de ce bien, avant de promettre des morceaux chauds aux mélomanes pendant sa prestation.
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Par Gigie PAMBOU
