Le ministre des transports de l’aviation civile et de la marine marchande, Jean-Marc Thystère Tchicaya, a rendu hommage ce 19 septembre 2021 aux victimes de l’accident du Boeing UTA, qui s’était écrasé en 1989, avec cent soixante-dix (170) passagers à bord.
Il y’a 31 ans jour, pour jour, l’horreur frappait l’international.
Les autorités civiles et militaires étaient donc présentes pour ce devoir de mémoire, pour les victimes et leurs familles.
Parmi les pays touchés par cette catastrophe, figure la République du Congo.
« Il s’agit là, de ne pas oublier ce qui s’est passé et surtout de rendre hommage par cette commémoration l’ensemble des victimes », a dit le ministre des transports, représentant le chef du gouvernement.
Concernant la sureté et la sécurité des usagers, « Nous ne ménageons aucun effort avec les services compétents pour toujours plus rendre sûrs nos aéroports en matière de sureté et de sécurité afin d’éviter ce type de drame », a rassuré le ministre après avoir fortifié les parents des victimes et le dépôt de la gerbe de fleurs.
La commémoration de cette journée prend plus de dimension que le fait de l’accident de l’UTA. Dans le monde entier cette journée est marquée en mémoire des victimes du terrorisme international. Et, le monument correspond aux victimes de l’UTA qui font partie des victimes.
« Nous venons ici en septembre et le 1er novembre de chaque année pour nous remémorer », a expliqué le Dr Martial De-Paul Ikounga, parent d’une victime.
Le vol UT-772 DC-10 d’UTA avait été victime d’un attentat terroriste le 19 septembre 1989. L’avion avait explosé au-dessus du désert du Ténéré, au Niger, tuant sur le coup les cent soixante-onze passagers et membres de l’équipage. L’Union de transports aériens (UTA) était une compagnie aérienne française. Il s’agissait d’une société anonyme à participation ouvrière, héritière de l’Union aéromaritime de transport et des Transports aériens intercontinentaux.
A titre de rappel, la commémoration est d’abord ce que la Nation doit à tous ceux qui ont été balayés par la violence du terrorisme, à ceux qui se sont relevés meurtris, à ceux qui ne se relèveront pas.