Depuis les premiers contacts de l’Afrique avec d’autres peuples, ce racisme a été favorisé, et est pérennisé, par le manque de responsabilité de ceux qui ont été des dignitaires en charge de diriger des peuples. Les dirigeants africains, des premiers contacts avec des étrangers, ont montré leur « défaut de la cuirasse » aux arrivants. Trop enclins à vivre dans l’insouciance, parce l’environnement physique leur était favorable, les Africains n’ont pas développé une philosophie de défense de leur propriété et de leur espace vital.
Le cœur prompt à tendre la main pour recevoir le « cadeau » ou le « présent » amené par l’arrivant ; mais aussi tendre les bras pour accueillir bonnement, plutôt naïvement celui qui vient de loin, alors « qu’à beau mentir vient de loin », l’Africain n’a été vigilant pour détecter les intentions de l’allogène. Alors, mal lui a pris lorsqu’il s’en est rendu compte. Mais c’était trop tard : le verre était dans le fruit.
Et ce niveau de conscience infantile, n’a pas changé depuis ces temps passés où L’Africain s’est grugé. Pris individuellement ou collectivement, le Noir n’a pas beaucoup appris de ses déboires historiques. D’aucuns, se « consolent » en s’enfermant dans une approche puérile, donc infantile, d’une malédiction, totalement imaginaire et dogmatique qui viendrait d’un Dieu blâmeur !
Et là, y va toute la litanie de la repentance de castration, redoutable emprisonnement mental qui empêche l’esprit de liberté de dire non à cette bêtise humaine, travestie en commandement d’un Dieu fouettard. Voilà que, depuis ces temps immémoriaux, le Noir, se vautre dans une mélasse nauséeuse d’embrouille favorisée par sa peur psychiatrique de « décevoir » un Dieu blâmeur, fouettard et maudissant.
Toute chose étant égale par ailleurs, tous les marchands d’illusion ont vu la brèche et s’y sont engouffrés. Et dans cette foire d’empoigne et de course à l’échalote, les religieux, gourous de sectes en tous genres, les politicards (politiciens carriéristes) qui aiment à se faire appeler « politiciens », ainsi que tous les vautours qui se repaissent de la bêtise humaine, s’en donnent à cœur joie et à gorges déployées.
Ces aventuriers-nomadistes-explorateurs et exploiteurs de la condition humaine, se proclamant dirigeants politiques, notamment en Afrique, ont trouvé leur véritable terrain de jeux de prédilection par excellence : Ils exploitent l’incrédulité des populations dont ils ont pris en otage la capacité de penser et d’interroger leur vécu social.
Et les « Ayatollah » de la pensée, ne supportant aucunement l’esprit critique – donc le doute intelligent et salvateur – s’organisent toujours, à travers des sectes, redoutables et ignobles « maisons closes », pour planifier les agendas à faire appliquer à la moutonnière et bêlante masse de suiveurs. Or, à y regarder de près, en Afrique subsaharienne, les prétendants dirigeants font preuve d’une telle carence de solidarité politique stratégique, qu’on en vient à se demander si ces « Africains suiveurs » méritent le respect des peuples qui les maltraitent à travers le monde !
Serait-ce, surprenant, étonnant et outrecuidant, de voir, constater et se contenter de regarder en lançant des cris d’orfraie, lorsque que tous les peuples du monde se permettent de maltraiter les Noirs ?!
Mboungou-Kiongo.