L’écrivain Richel Pyerre Ibombo a dédicacé son tout premier livre le 2 août à Brazzaville. Edité par l’Harmattan, cet ouvrage intitulé : « Honorable Jean-Pierre Ibombo (1953-2022), est un hommage rendu à ce brave politique, qui fut aussi son ami.
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Après avoir perdu ses deux parents en 2022, Richel met ces écrits à la disposition des lecteurs. La dédicace de ce tout premier ouvrage s’est faite en présence du deuxième questeur à l’Assemblée nationale, Hermella Destinée Doukaga, préfacière du livre, du directeur général adjoint de l’Harmattan Congo, Appoliange Josué-Mavoungou, à leur côté, Prince Arnie Matoko pour la critique littéraire, du ministre en charge de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo et de nombreux invités.
Ouvrage très émouvant et, surtout enrichissant, la trame essentielle de Jean-Pierre Ibombo, son père est la méritocratie de ce personnage. Sa biographie relate le parcours d’un combattant qui avait pour objectif principal, réussir, mener une bonne vie et de servir la nation. Il rend hommage à son géniteur, qui a forgé son caractère.
Né en 1953, il a tiré sa révérence en 2022, souligne l’auteur. Pour lui, l’amour d’un père ne disparaît pas. La mort n’est rien.
Ce qui a motivé Doukaga de préfacer le livre
L’auteur a connu une tragédie juste au début de son jeune âge. « Il aurait pu se réfugier dans le banditisme, dans la drogue par exemple pour s’en sortir, mais il a choisi l’écriture comme exil. Je suis convaincue et je l’affirme que le jeune ira très loin », a-t-elle renchéri.
Pour Arnie Matoko, le titre de l’ouvrage est suivi d’une indication importante qui invite le lecteur à se fixer de façon irréductible sur la date de naissance et la date de mort de la personne en hommage. Un autre détail non négligeable qui a « ravivé avec acuité le foyer de notre action, est l’usage de la lettre majuscule sur le père, sur le politique et sur le modèle. Très souvent, l’usage de la majuscule au milieu d’une phrase n’est pas recommandé. Cette lettre majuscule, à première vue, peut paraître comme une voix déroutante par un esprit non avisé », a-t-il dit.
Mais, l’auteur justifie dans le cas d’espèce, le socle des valeurs que son père incarnait dans sa profonde triptyque en tant que père », a-t-il poursuivi Matoko.
Tout en remerciant ses lecteurs, l’auteur a promis de continuer toujours à leur donner à lire. D’ores et déjà, celui qui vient de paraître est vendu à 10.000frs.
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Par Chardy Emmanuel
Crédit photos : La Brève
