La rentrée scolaire est là ce 1er octobre ! Dès le 6 octobre prochain, des milliers d’élèves retourneront sur les bancs de l’école.
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Cependant, plusieurs enfants aveugles vont le faire dans de mauvaise condition. Le directeur de l’Institut national des aveugles du Congo (Inac), le major Laurent Dibanssa signale le 1er octobre, lors de notre interview, que nombreux d’entre eux n’auront pas d’accompagnement adapté à leurs besoins.
Pas de chiffre spécifique publié pour le nombre d’enfants vivant avec handicap au Congo, mais on estime qu’environ 15% de la population mondiale vit avec un handicap, une proportion significative plus élevée dans les pays en développement.
« On multiplie les discours sur l’éducation inclusive sans prendre en compte les besoins de cette éducation sur le terrain », dénonce le directeur de l’Inac sur la politique des autorités en matière d’école inclusive.
La population congolaise, estimée à 6,1 millions d’habitants, est majoritairement jeune, avec 47% de moins de 18 ans, ce qui signifie qu’un grand nombre d’enfants pourraient être concernés par le handicap.
Le directeur signifie, que l’institut reçoit des élèves dont l’âge varie entre 5 et 45 ans pour le cycle primaire et secondaire. « Nous avons le primaire ou centre de ressources, le collège et le lycée ».
En ce 1er octobre, les élèves ont été présents dans les salles de classe. Concernant la fréquentation dans cet institut, l’inscription est gratuite.
Les difficultés de l’institut
« Chaque année, nous partageons nos difficultés mais sans aucun changement. Mais, je peux citer le manque de carburant et le matériel didactique », a-t-il cité, avant de lâcher que cette année est placée sous le signe de l’excellence dans cet institut.
« J’appelle les parents pour qu’ils emmènent leurs enfants afin que nous leur transmettons une bonne éducation qui garantira leur avenir », a conclu le directeur de l’Inac.
L’Inac existe depuis 1980. C’est un établissement public à caractère social, cogéré par l’Armée du salut et l’Etat congolais, suivant la convention du 15 juillet 1983.
Il est placé sous la direction générale des affaires sociales.
Situé à Mansimou, dans l’arrondissement 8 Madibou, l’Inac a été transféré à l’Armée du salut, conformément à l’avenant du 20 janvier 1993.
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Par Gigie PAMBOU
