Lors du lancement des travaux du symposium des professionnels culturels, le 21 juillet à Brazzaville, le chef du gouvernement congolais, Anatole Collinet Makosso s’est penché sur le rôle crucial de l’art et de la culture dans le développement du continent africain.
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Ce symposium a été organisé à l’occasion de la 12e édition du Festival panafricain de musique (Fespam), qui se tient du 19 au 26 juillet à Brazzaville, sous le thème, « Musique et enjeux économiques en Afrique à l’ère du numérique”.
En cette circonstance, le premier ministre Makosso a souligné la nécessité de renforcer la formation des utilisateurs numériques dans le domaine culturel, afin de créer des opportunités économiques adaptées aux défis actuels. Il a également mis en valeur la place des artistes dans la construction de l’identité africaine moderne.
Cet événement a réuni des experts et des artistes de divers horizons pour débattre de l’industrialisation de l’art, des défis liés au financement et à la promotion de la culture africaine.

Selon le chef du gouvernement, les discussions devront mettre en lumière la nécessité de renforcer les lois pour protéger les artistes, leurs oeuvres, et d’encourager les jeunes créateurs à exploiter leur authenticité culturelle.
Durant cinq jours, le symposium abordera plusieurs thématiques à savoir : les pratiques et enjeux de la promotion de la musique congolaise à l’ère du numérique; l’impact économique de la musique sur le développement et l’économie des villes en Afrique et la rumba congolaise à l’aune de l’intelligence artificielle : défis et perspectives.

Les panélistes discuteront les différentes perspectives et propositions, mettant en avant l’importance de repenser l’écosystème culturel post-colonial et de valoriser les richesses artistiques de l’Afrique.
Prenant connaissance du programme, Anatole Collinet Makosso a encouragé les participants à favoriser la croissance de l’économie locale, de promouvoir les outils numériques qui valorise le patrimoine musical sans le dénaturé, en vue de repenser le Fespam et à accroître son influence dans le monde en lien avec la résolution 16 36 63 du Conseil des ministres de l’organisation de l’unité africaine tenu en 1996 à Addis-Abeba en Ethiopie.
“La puissance créatrice de nos producteurs culturels doit être prise en compte dans nos politiques, afin de créer un cadre d’interaction pour stimuler la cohésion sociale et l’intégration”, a-t-il rappelé.

Le symposium s’est ouvert en présence des membres du gouvernement, en l’occurrence la ministre en charge de l’industrie culturelle, du commissaire général du Fespam et des cadres du système des Nations-Unies.
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Par Gigie PAMBOU
Crédit photos : Primature