L’OPPOSANT MATHIAS DZON DÉNONCE DES IRREGULARITES DANS LE PROCESSUS ELECTORAL

L’OPPOSANT MATHIAS DZON DÉNONCE DES IRREGULARITES DANS LE PROCESSUS ELECTORAL

Au lendemain de son dépôt de candidature à la direction générale des affaires électorales pour le scrutin présidentiel du 21 mars prochain, le leader du collectif des partis de l’opposition congolaise (CPOC), Mathias Dzon,
a dénoncé ce 4 février 2021, des irrégularités constatées dans le processus électoral en cours et, a aussi affirmé sa participation à cette élection présidentielle. C’était, au cours d’une conférence de presse animée à son domicile.
«Voter est un droit et participer à la gestion des affaires publiques est la pierre angulaire de la démocratie» Article 21 de la Déclaration Universelle de Droits de l’Homme.


Sans une liste électorale exhaustive, crédible et fiable, ce droit ne peut être exercé. L’opposant congolais, a appelé les congolais en âge de voter à s’enrôler sur les listes électorales mais dénonce les manœuvres frauduleuses ourdies par le pouvoir et révélées supra ne sont de nature, d’apaiser le climat politique déjà très tendu dans le pays.


Estce que le Congo compte parmi ces pays qui éprouvent encore beaucoup de difficultés pour enregistrer et authentifier les électeurs ?

« Oui. Affirme Dzon. D’après lui que sur le schéma électoral, le pouvoir a mis en place plusieurs stratégies pour mieux tricher. Entre autres : rendre difficile l’obtention des cartes d’identité dans les zones acquises par l’opposition : préparer les électeurs fictifs, fausser les listes électorales, maintenir l’embargo sur les autres partis à l’intérieur du pays et mettre beaucoup de moyens pour acheter des voix. Le pouvoir a aussi décidé qu’il n’y aurait aucun observateur de l’Union européenne lors du scrutin à venir . Pour le collectif, 580 mille électeurs voteront dans les conditions qui échappent à la compréhension de l’opposition. 205 bureaux de vote seront ouverts à l’étranger par un décret , deux jours avant le scrutin et l’opposition n’aura ni le temps, ni les moyens pour envoyer ses représentants. « Cette fois-ci j’irai jusqu’au bout pour apporter le changement. J’ai déposé ma candidature, toutes les conditions sont réunies, mon dossier est complet et je verrai comment va-t-il le traité », a-t-il précisé.


Au cours des échanges avec la presse, sur la question de savoir, pourquoi s’engage t-il dans un combat où l’on constate l’inorganisation ?
« Le collectif interpelle le président de la République, afin qu’il ordonne, la reprise consensuelle et transparente, de tous les actes préparatoires de l’élection présidentielle. Aujourd’hui, très mal engagé et mal organisé, … nous voulons un vrai dialogue national inclusif, en vue de faire de cette échéance électorale capitale, une élection réellement libre transparente, crédible et apaisée », a dit le collectif.


Ceinturé par d’autres membres du collectif, le président constate une réalité contraire à la vision de la concertation de Madingou tenue sous le thème : « Consolidons les acquis de notre démocratie par des élections libres, transparentes et apaisées ». Tout en signalant le non respect de la périodicité dite période de campagne qui sera convoquée par le corps électoral. Si c’était Dzon, il aurait due être disqualifié a regretté le secrétaire général de l’Union patriotique pour le renouveau national , Elo Dacy lors de son intervention.


Rappelons que, Mathias Dzon, est un homme politique et banquier congolais. Né en 1947 dans les Plateaux et fut ministre des finances entre 1997 et 2002, sous Denis Sassou N’guesso, le Chef de l’Etat congolais actuel.

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