LES PATIENTS DRÉPANOCYTAIRES VULNERABLES AU COVID19

LES PATIENTS DRÉPANOCYTAIRES VULNERABLES AU COVID19

L’interaction, avec les patients atteints de maladies rares du globule rouge et la pandémie  à covid19, ont fait objet de débats,


entre les  professionnels de la santé, en présence de Jacqueline Lydia Mikolo, ministre en charge de la santé le 19 juin 2020 à Brazzaville. Débats au cours desquels, on a noté que :

« Les sujets drépanocytaires sont sensibles au Covid-19. Parce que, leur immunité est faible leur taux d’hémoglobine bas. De plus, ils savent très bien que lorsqu’ils ont de la fièvre, celle-ci peut être un facteur qui va déclencher les autres complications de la drépanocytose, comme la crise douloureuse. C’est pourquoi nous informons tous les jours  pour protéger cette population vulnérable », selon, le Professeur Elira Dokekias, directeur général, chef du service hématologie au CHU B :

C’était à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose.

Journée centrée au Congo,  sur le thème :  » La maladie à Covid-19 et les maladies génétiques du sang. Quel impact pour les patients atteints de drépanocytose ?


Avec comme sous thème :  » Drépanocytose homozygote et Covid-19″, développé par le professeur Lydie Ngolet qui  a signifié que, la présence d’autres pathologies augmente le risque de complications chez un patient atteint du coronavirus.

En effet, les personnes souffrants de la drépanocytose sont plus exposées au Covid-19. C’est dans ce sens que, le Centre national de référence de la drépanocytose (CNRD), sensibilise fortement  Les patients, pour éviter la contamination des drépanocytaires par le Covid-19.

D’après les enquêtes menées en République du Congo, les statistiques, prouvent que,  sur  sept cent quatre vingt-six échantillons  (786) analysés, deux-cent onze ( 211 ), composent  la forme partielle de la drépanocytose, et quatre (4), présentent la forme totale de la maladie. En termes de pourcentage, la prévalence est de 1% au niveau des femmes en grossesse dans tout le pays. Et deux enfants, naissent drépanocytaires sur cent (100)  naissances. 

Actuellement,  » Nous faisons des déscentes dans les casernes militaires, dans les écoles pour le dépistage. Malheureusement, les resultats sont mauvais. Puisque mêmes les enseignants qui prodiguent la connaissance aux enfants , renient leur résultat et l’existence de l’ affection. Or, plus on est vite traité, très rapidement le virus est évacué et moins on est contaminé. Mais, le fait de contester, nous met plus en danger », regrette le Professeur Elira.  » 80% des cas positifs sont asymptomatiques. C’est – à – dire,  les gens qui ne présentent aucun signe mais porteurs du virus », a – t – il conclu.

À ce jour, aucun patient drépanocytaire n’a été infecté par le coronavirus, car, le directeur général du Centre insiste souvent sur le respect des mesures barrières et le port obligatoire du masque qui permet de se protéger et de protéger son environnement.


Jacqueline Lydia Mikolo, ministre de la santé, de la population et des questions de femmes, a encouragé le dépistage précoce réalisé par la Centre pour la réduction du poids de la morbidité. Elle a aussi saisit cette occasion ,pour  rappeler que :


 » les actions menées par la première dame, marraine mondiale de la lutte contre la drépanocytose ont permis la construction de l’un des plus grands centre de référence contre cette maladie dans le monde »

Pour mieux  protéger le personnel et les malades atteints de la drépanocytose dudit centre, la fondation Congo assistance que, préside la première dame a fait don de masques chirurgicaux importés, et ceux en tissus de fabrication locale, un don transmis  par sa secrétaire générale adjointe Rosalie Biangana.

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