L’Assemblée nationale organise du 23 au 25 avril à Brazzaville, une session de formation sous régionale sur le droit à l’alimentation et l’agriculture sensible à la nutrition.
Lire aussi : https://labreveonline.com/lutter-contre-la-resistance-aux-antimicrobiens/
Organisé en partenariat avec l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) et la coopération espagnole, la formation a réuni des pays membres du réseau de l’Alliance parlementaire sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la sous-région, des sénateurs, des représentants des agences onusiennes au Congo, des ministères concernés et ceux de la société civile.
C’est quoi la sécurité alimentaire ?
Selon la Fao, on parle de sécurité alimentaire lorsque, tous les êtres humains ont, à chaque moment, un accès à une nourriture suffisante, salubre et nutritive, leur permettant de mener une vie saine et active.
Elle repose sur quatre éléments majeurs à savoir : la disponibilité, l’accès, l’utilisation et la stabilité de ces composantes dans le temps.
L’objectif de la formation
En effet, cette session de formation vise à renforcer les capacités des parlementaires sur la lutte contre la faim afin d’améliorer la disponibilité des aliments riches en nutrition et de donner à tout citoyen un accès libre aux aliments dont ils ont besoin, selon leur pouvoir d’achat.
Le coordonnateur sous régional de la Fao en Afrique centrale, le Dr Athman Mravili a reconnu que cette formation se déroule dans un contexte où l’insécurité alimentaire et la malnutrition demeurent des défis majeurs dans le continent.
D’après lui, l’insécurité alimentaire et nutritionnelle restent préoccupantes, ce malgré les efforts que fournis les Etats pour le développement agricole.
« Les chiffres parlent d’eux-mêmes : près de 40% des enfants de moins de cinq ans en Afrique centrale souffrent de retard de croissance du à la malnutrition chronique », a-t-il souligné avant de saluer les avancées de la sous-région pour la mise en place du réseau des Alliances parlementaires sur la sécurité alimentaire.

Dans son mot de lancement des travaux, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba a rappelé que le droit à une alimentation saine est fondamental.
« L’agriculture sensible à la nutrition repose sur des piliers essentiels comme l’accès à la terre et à l’eau, la disponibilité des semences et les ressources génétiques », a déclaré le président Mvouba, avant d’encourager certains Etats à créer les alliances parlementaires sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans leurs pays.
La rédaction rappelle aussi que le droit à l’alimentation est inscrit dans le droit universel des Droits de l’Homme dans son article 25, qui stipule que « c’est un droit d’accéder à une alimentation adéquate par ses propres moyens de manière digne ».
Il est interdit de copier ou de reproduire partiellement ou totalement cet article, sans l’autorisation de La Brève Online.
Gigie PAMBOU