Le coordonnateur du projet de développement pour l’employabilité (Pdce), Auxence Léonard Okombi, avec sa délégation a entretenu le 14 février 2022 à Brazzaville, les parents dont les jeunes retenus suivent gratuitement différentes formations depuis le 17 janvier dernier.
Dans un contexte de chômage élevé des jeunes, la formation professionnelle constitue un enjeu majeur au Congo, la banque mondiale finance le projet pour soutenir les jeunes en situation de vulnérabilité.
Pour la cohorte 3, au total 5000 jeunes, dont 2500 à Brazzaville et 2500 à Pointe-Noire sont dans les centres d’apprentissage dans différents domaines de leur choix. Il s’agit entre autres : de la maçonnerie, du froid, de l’installation domestique, la coiffure, l’électricité du bâtiment, la couture, la broderie, la pâtisserie, l’arboriculture, l’aviculture, la cuisine, la restauration et la transformation des produits carnés- laitiers.
L’objectif de la rencontre a été de sensibiliser aux modalités de formation, de paiement des indemnités de transport ainsi que la distribution des équipements de protection individuelle, au profit de ces jeunes dont l’âge varie entre 16 et 30 ans.
Outre le paiement des indemnités de transport, ces échanges ont aussi porté sur l’engagement parental, et les modalités d’attribution des SIM individuelles aux jeunes qui n’en possèdent pas.
En effet, la séance de sensibilisation a également permis aux cadres du projet d’aborder les droits et devoirs des apprenants dans les centres et ateliers de formation, la prévention des maladies contagieuses et les mesures de sauvegarde sociales.
Durant la formation, le PDCE met à la disposition des jeunes des équipements de protection individuelle
correspondant à chaque métier (tenue, chaussures, gants, lunettes, casques). Le port de ces équipements est obligatoire et l’apprenant qui abandonnerait la formation avant sa fin a l’obligation de les restituer au Pdce, a précisé le coordonnateur.
Dans les centres comme dans les ateliers d’apprentissage, les apprenants ont le devoir de respecter le règlement intérieur de ces structures tout comme le code de bonne conduite. » Les absents seront immédiatement remplacés. Car, il y a d’autres jeunes qui remplissent les critères qui attendent », a-t-il martelé.
» Le souci du Pdce, c’est de voir les jeunes poursuivre et terminer leur formation dignement », a conclu Okombi.
Pour le spécialiste en communication au Pdce, Mermans Babounga, a précisé que ce projet consiste d’autonomiser les jeunes pour leur épanouissement. Malheureusement, les jeunes ne s’intéressent qu’à la prime et non à la formation qui leur rendra autonome.
Ce projet a démarré en 2014 et a déjà formé plus de 70000 jeunes des deux villes.
Sachons que ces jeunes sont tirés au sort en respectant quelques critères, afin de les faire bénéficier des opportunités d’emplois.
Pour que ces apprenants comprennent l’importance du projet, un ex enfant dans la rue Arlich Madzou-Moukassa, actuel champion du Festival de la gastronomie africaine, a présenté sa médaille et assiette d’or ramené du Benin grâce au Pdce.
« J’étais un enfant vivant dans la rue, j’ai été récupéré par le Pdce en 2016 et me voici aujourd’hui responsable d’un restaurant et champion en cuisine parmi plusieurs pays représentés », a dit le jeune.
Crédit photo : La Brève Online
Les cadres du projet en face des parents et apprenants