Le directeur exécutif de l’association congolaise pour le bien-être familial (Acbef), Georges Ibata a lancé officiellement le 25 février à Brazzaville, l’atelier de présentation et de validation de l’outil d’enquête Cap en ligne sur l’éducation sexuelle complète (Esc) dans la sous-région.
Education sexuelle complète
Pour une journée de formation et de réflexion, les participants ont été formés sur les contenus de l’outil.
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« L’outil n’a pas un nom spécifique, mais c’est un questionnaire qui permettra aux jeunes qui sont impliqués dans la mise en œuvre du projet de collecter les informations dont on a besoin pour renseigner dans ces pays de la sous-région Cemac », a expliqué le directeur exécutif de l’Acbef, dans son mot d’ouverture.
Constat
Les acteurs sociaux œuvrant pour la santé et le bien être des adolescents et jeunes mènent des activités similaires de sensibilisation dans les écoles, les églises et les milieux publics, ayant tous la même cible et les mêmes stratégies de fonctionnement.

Cependant, malgré la diversité de ces acteurs au Congo et dans d’autres pays d’Afrique, « on peut toujours constater la croissance du pourcentage des adolescents et jeunes soumis aux fléaux qu’ils veulent tous palier », a constaté le point focal national du Mouvement d’action jeunesse (Maj) et champion de l’engagement ministériel des Etats de l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour la santé, l’éducation et du bien-être des adolescents et jeunes, Bienheureux Nkounkou.
Pour lui, il est donc indispensable d’évaluer quotidiennement les adolescents et jeunes qui primo ont déjà bénéficié des services de ces acteurs sociaux

Il a signifié, que les grandes organisations se penchent vers l’évolution des normes de santé et de bien-être des adolescents et jeunes, mais, la traçabilité sur la situation des adolescents et jeunes dans ces domaines est de plus en plus absente surtout en terme de données statistiques.
Quel est le rôle de cet outil d’enquête ?
« Cet outil facilitera la récolte des données dans les quatre pays où se déroulera l’activité. Les résultats de l’enquête seront vulgarisés à l’échelle nationale et sous régionale et seront le socle de plusieurs actions de plaidoyer pour faire évoluer les normes de la santé sexuelle de la reproduction (Ssr) et de solliciter plus de contributions des partenaires et gouvernements aux questions de santé et de bien-être », a-t-il fait savoir.
Pourquoi enquêter sur l’Esc ?
« L’enquête voudrait jauger le niveau d’impact dans la société et sera une unité de mesure de nos efforts. Ainsi, les résultats permettront aux acteurs sociaux de définir des nouvelles stratégies plus pertinentes pour répondre aux attentes du pays et de leurs institutions respectives en matière de santé et bien-être des adolescents et jeunes.
Les villes concernées
Au Congo, l’enquête sera menée dans trois villes à savoir : Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie pour cette phase pilote et elle pourra s’étendre dans d’autres localités.

Cet outil permettra à obtenir les indicateurs félicitant les efforts des acteurs sociaux dans le but de contribuer à l’atteinte de l’objectif zéro fille enceinte précocement, zéro adolescent et jeune n’ayant aucune bonne connaissance dans ce domaine.
Rappelons que le Congo est le pays concepteur de l’outil d’enquête, Cap en ligne sur l’Esc et soumis par la suite à la Fédération internationale pour la planification familiale (Ippf), pour sa mise en œuvre.
Pour votre gouverne, cet atelier s’est déroulé aussi par visio-conférence avec la participation des associations sœurs des pays précités, excepté la République démocratique du Congo (Rdc)
L’atelier a réuni les jeunes et cadres de l’Acbef, de Yacom, une structure de communication qui accompagne le projet, du ministère de la jeunesse, de l’institut national des statistiques et de la direction générale de la population.
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Gigie PAMBOU
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