Trois cent jeunes brazzavillois ont pris part du 17 au 18 octobre 2025 à la deuxième édition du séminaire d’animation de motivation et d’orientation pour la jeunesse (Samoj).
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La contribution de l’agriculture à l’économie mondiale et à la sécurité alimentaire est cruciale. Toutefois, le domaine de l’agriculture fait face à un défi important : le manque d’intérêt des jeunes pour les professions agricoles. Ces jeunes ont tendance à se tourner vers des domaines qu’ils estiment plus attrayants, offrant des conditions de travail et une rémunération plus avantageuse.
A cet effet, pour les intéresser dans le domaine, le cabinet Worconsulting en partenariat avec @linéa production, le Fonéa et le Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza à travers le projet, ‘‘ Ko kunda, koliya, ko tonga ekolo’’, donne à cette couche juvénile les moyens d’agir, non seulement en tant que bénéficiaire, mais aussi en tant que moteur clé de changement de l’agroalimentaire et de l’innovation.
Une édition placée sous le thème, « Ensemble, inspirons, orientons et entreprenons pour bâtir un Congo meilleur », a eu pour objectif principal, d’analyser les causes de ce désintérêt et de suggérer des mesures pour attirer les jeunes vers les métiers agricoles et de les aider à tirer parti de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).
« Il faut de la foi mais surtout de l’amour pour les jeunes et pour sa patrie », a évoqué la directrice générale du mémorial Pierre Savorgnan de Brazza, Belinda Ayessa, à ce salon consacré aux métiers agropastoraux et à l’insertion professionnelle des jeunes, qui est une initiative selon elle pertinente, qu’opportune dans un contexte, où l’Afrique s’apprête à croire et à écrire une nouvelle page de son histoire économique à travers ce marché continental.
Pour Sylvel Douniama, initiateur du Samoj, c’est une rencontre forte qui appelle à plus de responsabilité, d’accompagnement et de leadership des jeunes pour bâtir le futur de l’agriculture congolaise.
Pendant deux jours, plusieurs panels notamment l’importance de produire et de consommer le ‘‘made in Congo’’ ont été prévus au menu du séminaire.
Exposant ses œuvres, la responsable de l’entreprise Bio palm, Sephora Nkoula dans la vingtaine se dit satisfaite pour cette occasion et demande un accompagnement financier pour développer son entreprise.
Clôturant officiellement les travaux de la deuxième édition du Samoj, le président d’honneur de cette édition, Alban Kaky, a rappelé que la jeunesse doit toujours être placée au cœur des actions et des préoccupations. Car, le plus grand atout de l’Afrique réside dans la vigueur, l’énergie, l’ambition et l’innovation de ses jeunes.
« C’est ce dividende dans lequel nous devons investir et que nous devons protéger. Dotons-les des compétences, des capitaux et des opportunités dont ils ont besoin pour relever les défis actuels qui se présentent à eux ».
Les deux éditions ont comme marraine nationale, Aline France Etokabeka, journaliste et présidente exécutive du Forum horizon, initiative et créativité (Fhic).
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Par Chardy Emmanuel
