La jeunesse congolaise a été invitée à saisir les opportunités qu’offre l’entrepreneuriat pour leur autonomisation, a révélé, le 28 novembre, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, dans son message sur l’état de la nation, couplé au 67e anniversaire de la proclamation de la République.
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Devant le parlement réuni en congrès, la place de la jeunesse a été évoquée dans son allocution d’1heure 7 minutes. Pour le président, le contexte dans lequel le savoir et les connaissances sont propulsés à une très grande vitesse par la science et les nouvelles technologies, la jeunesse doit se placer, sans complexe, au niveau des autres jeunes à travers un monde en profonde mutation.
“Notre jeunesse doit, comme ailleurs, s’engager dans des modèles qui représentent le socle de récentes pratiques économiques, sociales et culturelles”.
En effet, notre rédaction comprend qu’à travers cette exhortation, le président demande aux jeunes à retrousser les manches pour entreprendre, car, le pays offre assez d’opportunités dans divers secteurs, notamment l’agriculture et le numérique.
“En proclamant 2024, année de la jeunesse, l’ambition n’était point d’apporter, pendant cette courte période, des solutions à toutes les attentes de la frange la plus nombreuse de notre population”, a-t-il précise.
Poursuivant ainsi, qu’il s’agissait de renforcer les fondements d’une prise de conscience collective sur l’urgence de soutenir la mise en œuvre des initiatives destinées à assurer une réponse plus efficace aux besoins des jeunes, avec un accent particulier sur l’éducation, la formation et l’emploi.
C’est pourquoi, “les recrutements dans les rangs de la fonction publique, pour l’année 2025, ont porté sur un quota de 10.000 nouveaux agents”, a-t-il fait savoir.
Parlant du contexte actuel, à la fonction publique nationale et à la fonction publique territorial, le président a fait savoir que les deux ne pourraient indéfiniment constituer la seule issue efficace contre le chômage et le désœuvrement des jeunes, avant de montrer l’importance de la diversification des leviers générateurs d’emplois.
A l’en croire : “A ne point s’y méprendre, l’avenir est dans l’entrepreneuriat et l’auto-emploi”.
Il a aussi rappelé que le Figa et le Fonea se sont attelés à consolider l’œuvre d’insertion et de réinsertion socio-économique des jeunes.
En 2025, le Figa a permis de former 2.416 promoteurs de projets, en faveur de 1.542 hommes et 874 femmes, dans 35 filières dans les secteurs d’activité.
Ainsi que 338 promoteurs, dont 180 hommes et 158 femmes bénéficiaires de l’assistance du Figa pour leur formalisation en qualité d’artisans.
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Par Gigie PAMBOU
