Le Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud), a organisé ce 28 juin 2021 à Brazzaville,
une consultation pour encourager l’entreprenariat féminin sur l’accord de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Afin d’encourager les femmes exportatrices des services à devenir Cheffe d’entreprise
Il a pour but d’encourager l’entreprenariat féminin, d’accompagner les jeunes mamans exportatrices des produits et de les stimuler à plus d’engagement dans ce qu’elles font.
En outre, ces consultations visent à recueillir les avis de plus d’une centaine de femmes exportatrices des centres économiques de Brazzaville et de Pointe-Noire, sur l’accord de la Zlecaf.
Au Congo, les femmes représentent la moitié de la population active. Or, elles sont relativement peu nombreuses à s’engager dans la voie de l’exportation. Trois constats justifient ce manque d’engagement : le manque d’encouragement, le manque d’accompagnement et la difficulté d’allier vie de famille et vie professionnelle.
Face à ces difficultés, le système des Nations-unies a consulté ces femmes pour mieux les écouter afin de trouver ensemble les stratégies à la réussite de leur exportation.
Ouvrant la séance, le représentant du Pnud, Maleye Diop, estime que la Zlecaf, est une initiative continentale permanente avec un grand potentiel de faire bouger les lignes dans le commerce intra-africain et de permettre au continent d’exploiter ces énormes potentiels pour accompagner son développement.
Ainsi, la zone de libre-échange continentale africaine est un levier important pour renforcer les capacités de production et peut bien libérer le potentiel commercial.
En raison de la forte présence des femmes dans la vie active au Congo comme dans le secteur commercial, la Zlecaf offre une opportunité de transformation à plus forte valeur ajoutée dans le contexte actuel de diversification de l’économie nationale et met les femmes au cœur de son opérationnalisation.
En effet, « Le Pnud accompagne la phase préparatoire de l’élaboration du protocole d’implication des femmes dans le commerce en facilitant la sollicitation des points de vue des femmes au niveau des pays de la sous région africaine », a poursuivi Diop.
L’accord a été signé et ratifié par la République du Congo le 26 juin 2019, sous le décret numéro 2019-160 portant l’accord création de la Zlecaf. Cet accord constitue le plus grand cadre des échanges commerciaux intra-africains.
Car, il permet aux entreprises et commerçants d’avoir un marché de plus de 1,2 milliards de consommateurs.
À cet effet, ce protocole des femmes exportatrices prépare la conférence continentale qui se tiendra en fin juillet à Accra au Ghana pour échanges d’expériences sur les méfaits et les opportunités du commerce intra-africain.
« J’ai eu l’occasion de participer à cette consultation et je dis un grand merci aux organisateurs », satisfaction d’une participante.
Pour Christ Mburu, coordonnateur résident du système des Nations-Unies, a encouragé les participantes à se pencher sur les enjeux de leur pleine participation dans le commerce continental et à formuler des recommandations contribuant à l’élimination des obstacles liés au genre en vue de saisir des opportunités commerciales réservées aux femmes exportatrices.
Alors que les femmes d’affaires possèdent le potentiel requis pour fournir des services au niveau international, les entreprises appartenant à des femmes des pays en développement n’exportent pas souvent. Et, elles ne tirent pas parti des possibilités qui leur sont offertes parce qu’elles manquent de confiance ou de connaissances pour exporter – difficultés qui peuvent trouver solution grâce à la formation dans les domaines qui leur sont nécessaires pour exporter leurs services avec succès.
Rédigé par Sledge Mayoussa
