La communauté culturelle congolaise qui se fixe pour priorité de préserver et de valoriser le patrimoine culturelle et historique du pays, a rendu un hommage le 14 juin 2023 à l’écrivain Marcel Nsoni, alias ‘‘ Sony Labou Tansi’’, décédé le 14 juin 1995 à Brazzaville.
« Je pense que c’est une bonne chose d’immortaliser et de faire connaître à la nouvelle génération les illustres hommes congolais », a indiqué l’honorable député de la 2ème circonscription de Bacongo, Vadim Osdet Mvouba, présent à la journée d’hommage à la mémoire de l’écrivain, patronné par le directeur de cabinet de la ministre de l’industrie culturelle, artistique et des loisirs, Lis Pascal Moussodji.
La journée d’hommage qu’organise la communauté culturelle congolaise au Centre éponyme, entende, symposium mémoriel de congolais en la mémoire de feu Sony Labou Tansi, célèbre écrivain congolais, c’est en reconnaissance des œuvres extraordinaires et utiles qu’il a laissées à sa nation et au monde entier.
Nicolas Bissi, un des compagnons de l’auteur, témoigne sur l’homme et dit que cette journée, c’est pour inviter d’autres acteurs culturels à travailler comme Sony Labou Tansi, qu’ils ne seront jamais oubliés, parce qu’ils auraient laissé des œuvres qui serviront à jamais l’humanité.
Il a aussi édifié l’auditoire sur la thématique de la journée, « De Marcel Nsoni à Sony Labou Tansi », avant de rappeler que l’illustre disparu a été, plusieurs fois, son émetteur en scène lors de ses représentations théâtrales.
Reconnaissant l’immensité de l’œuvre culturelle de l’écrivain, faite d’une dizaine de romans et récits, de beaucoup de pièces de théâtres ainsi que de recueils de poèmes, le directeur de cabinet a fait savoir, que « C’est une tâche pas trop facile que d’évoquer un homme pluridimensionnel comme Marcel Nsoni dont la réputation a traversé les frontières au point de le hisser au rang des plus grands écrivains africains de son temps».
Sony Labou Tansi a écrit plusieurs ouvrages notamment « La vie et demie » ; « L’Etat honteux » et « Le commencement des douleurs ».
La cérémonie a été animée par les groupes musicaux et théâtraux. De même, la communauté culturelle n’a pas manqué d’exposer des photos de l’illustre disparu pour mieux colorer la journée.
A titre de rappel, Sony Labou Tansi est né de père de la République démocratique du Congo (Rdc) et d’une mère de la République du Congo (Rc).
Crédit photo : La Brève Online
