Tout est fin prêt pour le déroulement des examens d’état session de juin et de juillet 2025, a rassuré le ministre en charge de l’enseignement général, Jean Luc Mouthou.
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A trois jour du démarrage du baccalauréat et à quelques semaines du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) de l’année scolaire 2024-2025, le ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Luc Mouthou a martelé sur : « l’organisation des examens sans fraudes. Je suis Bac, erreur zéro ».
C’était au cours d’un point de presse qu’il a animé le 14 juin pour s’enquérir des derniers préparatifs. « L’essentiel des membres du jury a pris le départ hier 13 juin pour les différents centres que nous avons retenus cette année, loin d’un cabinet y compris, pour que les 94 958 candidats dont nous avons sélectionné les dossiers cette année puissent concourir, et, comme nous le disions, souhaiter qu’ils s’admettent à leur examen et poursuivent ainsi leurs études supérieures », a dit le ministre.
Il a appelé à la rigueur, à la vigilance, à l’équité et à la transparence de tous dans le cadre du déroulement de ces examens. L’engagement a été pris de tenir ces examens dans un cadre serein et sécurisé. Selon lui, le sens de responsabilité de tous les acteurs pour construire l’avenir des enfants congolais est louable. Il s’est aussi réjoui que « cette année scolaire a été correcte, on peut le dire ainsi, à la différence des années antérieures : pas de bagarres entre élèves ».
Des difficultés du ministère
Il a par ailleurs soulevé quelques difficultés d’ordre fonctionnel, « Nous avons des difficultés. Nous avons des problèmes de recrutement du personnel, c’est vrai que nous arrivons à le faire, à recruter, mais nous avons encore quand même à l’heure actuelle 54,54% des enseignants dans notre système éducatif, qui sont des enseignants communautaires et pour lesquels nous nous battons de façon à ce qu’ils puissent avoir le statut digne qui devrait leur permettre dans les salles de classe d’être un peu plus vaillants ».
Le ministre est revenu avec fermeté sur la dictée truffée de fautes lors des examens du Certificat d’études primaires élémentaires (Cepe) 2025, « le gouvernement à l’intention de sanctionner sévèrement les auteurs de cette dictée proposée aux candidats », a-t-il rassuré.

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Gigie PAMBOU