La musique africaine un patrimoine riche à préserver pour l’avenir du continent

La musique africaine un patrimoine riche à préserver pour l’avenir du continent

La ministre en charge de l’industrie culturelle, Marie-France Lydie Pongault, a souligné le 24 juillet à Brazzaville, la nécessité de faire de la musique africaine un patrimoine à préserver, afin de bâtir l’avenir du continent.

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La musique est un élément clé de l’identité culturelle africaine, un vecteur de transmission des traditions et un moteur de développement économique et social. La sauvegarde de ce patrimoine musical passe par la documentation, la promotion, et la transmission aux jeunes générations, ainsi que par le soutien à l’industrie musicale africaine.

La musique africaine a toujours navigué dans l’informel, toujours en quête de renommée, sans s’arrimer à la technologie. “Aujourd’hui, l’Internet nous incline à son rythme. Il faut que les acteurs culturels s’adaptent à cette évolution numérique pour changer de paradigme pour donner l’occasion à ces professionnels de vivre de leur art, sinon notre culture risquera de s’éteindre”, a signifié le Pr Hien Sié, directeur de cabinet adjoint de la ministre de la culture et de la francophonie de la Côte d’Ivoire et chef de délégation ivoirienne à la clôture du symposium international de la 12e édition du Festival panafricain de musique (Fespam), tenue du 16 au 26 juillet.

La représentante de l’Unesco au Congo à droite et la ministre de la culture

Stratégies mises en place pour inciter les artistes à aller vers les outils numériques?

Il y a d’abord la sensibilisation pour qu’ils prennent conscience du fait que le principal enjeu aujourd’hui, c’est le numérique. Le second volet, c’est la formation. Mais, les deux stratégies passent par la mobilisation de tous les acteurs culturels exerçant en milieu rural et urbain”, Stevio Ulrich Baral-Angui, rapporteur général du symposium.

Clôturant les travaux de ce symposium, la ministre a indiqué que les enjeux abordés dans cette rencontre sont d’une portée majeure. Il s’agit de penser à la protection des artistes dans un environnement numérique en constante mutation.

Les partenaires et quelques participants

À son avis, ces enjeux sont aussi le renforcement des institutions culturelles pour en faire les piliers du développement, afin de moderniser leur législation en répondant aux réalités actuelles. En outre, il s’agit de structurer des industries culturelles créatives (Icc) à la mesure de leur génie collectif.

Les actes qui seront publiés dans les semaines à venir constitueront une manière précieuse pour renforcer nos cadres réglementaires, en vue d’inspirer de nouvelles coopérations”, a-t-elle indiqué, tout en exprimant sa gratitude en vers les participants pour leurs échanges fructueux.

Pendant trois jours, les enseignants chercheurs et professeurs ont discuté de différents sous-sujets liés au thème principal du Fespam : “Musique et enjeux économiques en Afrique à l’ère du numérique”.

Au terme des échanges, les participants ont formulé des recommandations pour l’importance du patrimoine musical africain.

Aux pouvoirs publics africains, de créer des plateformes numériques des musiques africaines, pouvant être maitrisées en mettant en place des lois, des mesures encadrant dans la diffusion des cultures africaines ; investir dans les compétences numériques à travers les formations aux métiers du digital, en renforçant et en harmonisant le cadre réglementaire, afin de combattre le piratage et garantir un environnement propice à la monétisation en ligne. Aux institutions panafricaines et au Cerdotola, de procéder à la numérisation de la musique traditionnelle aux fins de mieux la conserver, tout en faisant un état des lieux du patrimoine culturel

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Par Gigie PAMBOU

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