Journalisme et éthique Congo (Jec) a lancé le 21 juillet un appel urgent pour la protection immédiate de la journaliste Rosie Pioth menacée.
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« Jec condamne fermement ces actes d’intimidation et rappelle que le journalisme d’investigation est un droit, pas un crime. S’attaquer à une journaliste pour avoir enquêté, c’est porter atteinte à la liberté de la presse, à la vérité et à la mémoire collective », c’est avec ces mots que cette Ong non gouvernementale alerte sur les entraves de la liberté d’enquêter en République du Congo.
Cet appel souligne l’importance de garantir la sécurité de Rosie Pioth, journaliste indépendante, correspondante de France 24 au Congo et directrice de Fact checking Congo ainsi que celle de sa famille.
« En effet, depuis début juillet 2025, Mme Rosie Pioth subit une campagne d’intimidation inquiétante, liée directement à une enquête qu’elle mène sur un épisode marquant de l’histoire du Congo : les attentats à la bombe survenus à Brazzaville en 1982. La publication de cette investigation, prévue par modules, devrait commencer le 17 juillet 2025 », rapporte le communiqué de presse alertant sur les menaces auxquelles font face la journaliste.
Rappelons que ces attentats ont eu lieu à l’aéroport international Maya-Maya, dont plusieurs familles avaient été endeuillées.
Le communiqué de presse demande également aux organisations de défense de la liberté de la presse, la protection de la journaliste qui craint pour sa vie, après plusieurs menaces.
« Jec se tient prêt à coopérer avec tous les acteurs engagés dans la protection des journalistes, la préservation de la liberté d’expression, et la défense du droit d’informer », mentionne le communiqué de presse.
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Par Diane Brègie
