L’équipe de la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc) est en mission dans la partie septentrionale depuis le 23 janvier dernier pour la promotion de la bonne gouvernance communale et la mise en place des dispositifs anti-corruption dans les localités d’Impfondo et d’Ouesso.
Lors de la descente, des séances de mobilisation ont été au rendez-vous dans ces départements notamment la Likouala et la Sangha tandis que les maires, chefs des quartiers, les organisations des sociétés civiles ainsi que les leaders religieux et traditionnels ont été sensibilisés en matière de lutte contre la corruption.
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Cette initiative de la Halc a été cadrée dans la série de sensibilisation dénommée ‘‘ La récréation est terminée’’ débutée depuis deux ans, en vue d’inciter les cibles à renoncer et dénoncer la corruption via leur numéro vert 1023.
Une semaine de sensibilisation placée sous le thème : « Non à la corruption, oui à la bonne gouvernance », prévoit l’application d’une tolérance zéro à l’égard des pratiques répréhensibles, telles que la fraude et la corruption, dans tous les secteurs.
Dans ces départements, le président de la Halc, Emmanuel Ollita Ondongo a insisté que son institution appliquera des sanctions, notamment des mesures disciplinaires à l’encontre de tous ‘‘ gros ou petits poissons’’.
Pour lui, parmi les 48 mesures issues de l’Accord entre le Congo et le Fmi, le gouvernement congolais est plus que jamais déterminé à prévenir et à lutter résolument contre la corruption, la concussion, la fraude et les autres infractions assimilées.
« Or, il est incompatible de sauver d’un côté l’émergence d’un pays et de l’autre entretenir dans ce même pays les antivaleurs. Nous avons le devoir de baliser la voie de l’émergence du Congo, mais, pour y arriver un seul secret, c’est le changement des comportements des filles et fils de ce beau pays », a rappelé Ollita Ondongo.
Les populations de ces localités, ont eu droit aux différentes thématiques, entre autres ‘‘ l’écosystème national de la lutte contre la corruption : rôle et place de la Halc ; la Halc et ses procédures de saisines et les effets néfastes de la corruption et nécessité de la combattre.
« Au Congo, le système de santé publique peine à répondre aux besoins des personnes âgées et en constante croissance. Des ressources limitées, des frais médicaux élevés, des infrastructures de mauvaise qualité et la perception d’un taux élevé de corruption dans le secteur public ne font qu’ajouter aux obstacles auxquels fait face le système de santé », regret de quelques habitants d’Impfondo.
En écoutant leurs propos, le chargé de communication à la Halc, Germain Loubota souligne que la sensibilisation demeure un axe majeur de la politique nationale en matière de lutte contre ce fléau.
