Dans un élan de joie collective, l’arrondissement 6 Talangaï a vécu un moment historique, le 24 octobre à Brazzaville : l’inauguration du complexe scolaire de la Liberté, par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.
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La réhabilitation de cette école est un projet, soutenu par la société nationale des pétroles du Congo (Snpc). Elle s’inscrit dans les initiatives visionnaires du chef de l’Etat, pour le rayonnement éducatif des congolais.
Sous un soleil radieux la cérémonie a réuni une foule impressionnante : femmes et hommes en tee-shirt, chez certains et d’autres en pagne, jeunes vibrants d’enthousiasme. Tous ont convergé vers ce nouveau bastion de savoir, symbole d’un avenir plus éclairé pour des centaines d’enfants.
Le complexe construit sur une superficie de 30.000m2, soit trois hectares, compte 24 bâtiments et douze de type R+1 et 85 salle de classe spacieuses.
Des voix unies pour l’avenir
Au cœur de la cérémonie, plusieurs personnalités ont partagé leur émotion et leur vision, renforçant l’impact symbolique de cette inauguration.
L’établissement, pouvant accueillir jusqu’à dix mille élèves, comprend en son sein deux écoles préscolaires, deux collèges d’enseignement général, un lycée moderne, dont la première année est consacrée aux élèves de la seconde ainsi que six écoles primaires, a signifié, le directeur général de la Snpc, Maixent Raoul Ominga, présentant la fiche technique de cette infrastructure.
Le ministre de l’enseignement général, Jean Luc Mouthou, a rappelé que l’inauguration de ce complexe confirme la volonté du chef de l’Etat, d’améliorer les conditions d’études dans les établissements scolaires.
Pour lui, il s’agit aussi d’une occasion de rapprocher l’école du domicile des apprenants, de renforcer l’encadrement des enseignants et de rehausser la qualité des apprentissages. « Cette démarche conforte la politique gouvernementale d’égalité des chances et d’investissement dans le capital humain dans notre pays ».
Après la coupure de ruban, le président Sassou a répondu à plusieurs questions de la presse, notamment sur les actes inciviques constatés dans la ville.
Le complexe scolaire est construit en 1966 sous le nom de l’école de Talangaï et débaptisé école primaire de la Liberté en 1970 par le président Marien Ngouabi, après la construction de deux nouveaux bâtiments. Subissant une réorganisation structurelle en 1980, l’ayant conduit à l’aménagement de deux autres établissements issus d’une même entité, notamment Liberté primaire 1, et Liberté primaire 2.
Quant au collège, il a été créé en 1985 et est subdivisé en quatre établissements.
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Par Gigie PAMBOU
