La représentante du Fonds des Nations-Unies pour l’ enfance ( Unicef) Congo, Chantal Umutoni, a invité le 20 novembre à Brazzaville, les autorités congolaises à garantir les droits des enfants, en vue de leur épanouissement dans la société.
Cet appel a été lancé au cours de la cérémonie marquant le 34 ème anniversaire de la signature de la convention relative aux droits de l’ enfant. Une cérémonie placée sous le thème, « Pour chaque enfant, tous ses droits ». A cette occasion, Umutoni a rappelé que les droits à l’ éducation, à la vie, doivent être protégés contre toutes formes de violences, correspondant à des besoins vitaux et à des prérogatives élémentaires qui devraient être garantis à tous les enfants.
Les enfants continuent de faire face à des défis en matière de protection contre les violences, y compris les violences sexuelles, ainsi que les violences basées sur le genre en milieu scolaire ou contre les exploitations.
« Le gouvernement a certes mis en place des lois et des politiques pour lutter contre ces violences et abus, mais leur mise en oeuvre reste un défi. Un effort continu est nécessaire pour garantir que tous les enfants congolais puissent pleinement bénéficier de leurs droits », a t – elle déclaré.
Selon elle, ces droits ne sont que des illusions en voyant des dizaines et des millions d’enfants, dont un enfant sur trois vit dans une zone exposée à des pénuries d’eau élevées ou très élevées.
Intervenant à cette occasion, la ministre des affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, Irène Marie Cécile Mboukou Kimbatsa, a souligné que le gouvernement continuera d’ investir dans les enfants les plus défavorisés, afin de donner à chaque enfant des chances égales pour un avenir meilleur.
« Les enfants sont porteurs des droits économiques, sociaux, culturels, civiques et politiques, autant des droits qui sont fondamentaux, obligatoires et non négociables ».
L’enjeu de la lutte contre le changement climatique est partant sur la préservation de l’environnement est le futur des enfants, leur voix doit être entendue dans les discussions, les décisions et les solutions, a poursuivi la ministre Mboukou.
De son côté, la présidente du parlement junior, Grâce Frédérique Baboutila Babingui, a rappelé que plusieurs enfants au Congo sont privés de leurs droits. C’ est plus de voir encore des enfants sans actes de naissance, des enfants qui meurent parce qu’ ils sont mal soignés, des enfants dans les marchés au lieu d’être à l’ecole.
Il sera question pour elle, d’ organiser une campagne de sensibilisation et d’ identification des enfants sans actes de naissance et faire un plaidoyer pour la délivrance de ces pièces d’ état civile aux enfants identifiés.