Cette formation a été organisée par le Club Elite women’s, sous le thème : l’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable ».
Cette formation organisée par le Club Elite Women’s a eu pour objectif de donner aux participants, des notions techniques sur l’entrepreneuriat et leur inculquer l’esprit entrepreneurial quand on veut entreprendre. Il s’agit aussi d’amener ces filles/femmes et hommes à découvrir par eux-mêmes, les écueils à éviter dans la démarche d’entreprenariat et ce qu’il faut faire pour que la petite entreprise devienne grande, rentable et visible dans le monde entier grâce aux nouvelles technologies.
En effet, les échanges ont permis d’instruire les participants sur comment affirmer son leadership et quel outil pour une identité numérique durable. Il y a eu également des exercices pratiques, des enjeux de rôle, des notions de bases économiques et financières susceptibles de les orienter vers l’entreprenariat et surtout comment soigner sa réputation ainsi que sa e-réputation.
Ouvrant les travaux du Mbongui de la femme, Antoinette Kebi, secrétaire permanente du Conseil consultatif de la femme, a souligné que l’un des axes du plan national de développement (PND) 2022-2026, consiste à stimuler l’économie du pays à travers l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. Selon elle, « la femme devrait s’engager dans la prise en main de son destin ».
Quant à la présidente du Club Elite women’s, Splendide Lendongo, a invité les participants à traduire dans les faits les enseignements reçus et de ne jamais attendre un financement avant de commencer à entreprendre.
Au cours du panel « L’égalité des sexes dans notre environnement : enjeux et défis », la chargée de la qualité de vie et de lutte contre la vie chère au ministère de la promotion de la femme, Marie Chantal Kodia, a indiqué que « les hommes sont majoritaires dans les sphères de prise de décision, et que les femmes doivent faire les efforts pour drainer les autres dans ces espaces ».
La deuxième édition des assises de la femme a permis le partage d’expériences et de points de vue sur les normes culturelles et les rôles traditionnels au sein de la nation.
« Je suis heureuse de participer à cet atelier. Mais, le nombre des jours est très insuffisant pour dire que tout va bien. J’y vais pour mettre en pratique toutes ces notions pour devenir entrepreneure », a réagi Philippa Nalsainte, une participante à la formation.