Fact-Checking : Sarah Dambou « ne recevra plus l’information comme avant »

Fact-Checking : Sarah Dambou « ne recevra plus l’information comme avant »

Lire aussi : https://labreveonline.com/des-journalistes-en-formation-sur-la-verification-des-faits-ou-fact-checking/

Un réseau de 21 participants, acteurs en première ligne de l’information (journalistes, juristes et créateurs de contenus) a été mis en place en marge de la première cohorte du projet ‘‘ Stop Lokuta’’ pour lutter contre la désinformation au Congo. Projet mis en œuvre par Initiative stop désinfo en partenariat avec Journalisme et éthique Congo (Jec), du 18 au 24 novembre.

Parmi ces participants, une jeune dame aux yeux perçants, au regard rassurant, au beau corps et au teint naturel noir,  membre volontaire à Betterfly, Sarah Dambou, se dit contente de bénéficier de cette formation et confirme, qu’elle « ne recevra plus ni ne verra plus l’information comme avant, parce qu’avec le flux d’information qui circulent sur les réseaux sociaux, on n’est toujours pas capable de distinguer le vrai du faux. Et donc, à la sortie de cette formation, je suis plus éclairée, plus outillée, non seulement pour m’informer, mais aussi ma capacité d’informer le public et à utiliser l’Emi (l’éducation aux médias et à l’information comme prévention », a-t-elle notifié.

Qui est-elle?

Née à Pointe-Noire, benjamine de sa lignée, activiste sur les questions de la jeunesse, Sarah sent un appel à exercer le journalisme. « Je vais continuer à me former et à intégrer pourquoi pas une chaine de télévision ou de radio », envisage-t-elle.

Au cours de cette formation, notre rédaction a déniché pas seulement la jeune dame mais d’autres jeunes, notamment, Eliezer Mambou, créateur de contenus, qui entend faire du Fact-Checking son plat quotidien.

Eliezer

Les participants ont eu droit à plusieurs modules, tels que le désordre informationnel, les recherches techniques inversées, le lien entre enquête et Fact-Checking, le storytelling et le journalisme à l’ère de l’intelligence artificielle : éthique, responsabilité et intégrité dans l’exercice du métier.

Durant une semaine, les participants ont proposé quelques solutions pour lutter contre le désordre informationnel au Congo.

Quelques pistes de solutions

Il s’agit entre autres,  d’exiger la carte de presse et enregistrement obligatoire pour les journalistes, réguler les médias en ligne, encadrer les chroniqueurs en ligne, former les journalistes, influenceurs, leaders religieux, politiques et sociaux sur l’impact de la désinformation et à collaborer avec des plateformes de Fact-checking, donner accès aux données fiables, respecter les règles déontologiques : impartialité, équilibre, honnêteté, produire des contenus pédagogiques expliquant comment reconnaître une fausse information, créer des formats accessibles (vidéos courtes, infographies, podcasts) pour toucher un large public, développer des partenariats avec des écoles et ONG pour sensibiliser les jeunes combattre les fake…

Photo de famille (participants et formateurs)

Ces acteurs ont pris chacun l’engagement de reconnaitre une désinformation et de sensibiliser leurs communautés.

Il est interdit de copier ou de reproduire partiellement ou totalement cet article, sans l’autorisation de La Brève Online.

Par Gigie PAMBOU

Mots-clés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *