Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a accordé une audience ce 27 octobre à Brazzaville, au Haut commissaire à l’organisation des états généraux de l’éducation nationale.
« Pour aller aux états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche, dont l’organisation est prévue dans les jours à venir, il est important d’échanger avec l’ensemble des partenaires de l’éducation présents dans le pays en commençant par le département ministériel concerné », a signalé le Haut – commissaire à l’organisation des états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de l’alphabétisation, Hellot Matson Mampouya.
Au sortir de l’audience, le Haut commissaire a confié à la presse qu’ils ont discuté avec le ministre, des questions d’intérêt du système éducatif.
« Il est évident qu’aujourd’hui, la nécessité d’une éducation de qualité se pose et nous devons tout faire pour réunir les compétences nécessaires, en vue d’échanger avec l’ensemble des partenaires de l’éducation, de façon à ce que nous puissions procéder à un diagnostic sérieux et que nous envisagions la thérapeutique du choc », a indiqué Matson Mampouya.
Que visent ces états généraux ?
Ces Etats Généraux visent à construire un pacte social durable en faveur d’une école congolaise centrée sur la réussite des élèves et l’appropriation des valeurs de la République.
Matson Mampouya, s’est dit satisfait de l’engagement du ministre pour sa participation inclusive de ces états généraux qui permettront de consolider les acquis obtenus et de porter un regard diagnostic conséquent sur le système éducatif actuel, en vue de générer des solutions innovantes et consensuelles aux problèmes qui minent l’école congolaise.
Après cette rencontre, s’en suivra la consultation des parties prenantes. Entre autres, les agences du système des Nations Unies et les confessions religieuses afin de dégager les faiblesses et d’améliorer le secteur.