Relaté par Annicette Ngakosso
Dans le cadre de la mise en œuvre des travaux de la célébration du 20ème anniversaire du Pool énergétique de l’Afrique Centrale (Peac), les sociétés membres dudit Pool sont au centre de conférence de Kintélé, pour dresser le bilan de ces activités et examiner les projets en perspectives.
A cette occasion, le ministre de l’énergie et de l’hydraulique Émile Ouosso a proposé aux Etats membre de la Peac, quatre (04) défis à relever pour tirer pleinement profit des ressources énergétiques et remédier à la problématique des énergies en Afrique Centrale.
Il s’agit de, «Cultiver le risque énergétique, diversifier les partenaires techniques et financiers, tripler le potentiel énergétique du bassin du Congo et poursuivre les activités entreprises ».
Du 14 au 16 novembre prochain, ces sociétés vont renforcer les liens entre eux, échanger sur les avancées et les défis du secteur de l’électricité en Afrique centrale, proposés des solutions innovantes pour relever ces défis et trouver des opportunités de financements.
A l’ère de la révolution énergétique, 13% seulement de la population sur 100 en Afrique centrale, ont accès à l’électricité selon le secrétariat permanent du Peac, Atadet Azarac Mogro.
Après deux décennies d’existence, l’institution spécialisée de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) que représente le Peac, a mis en œuvre un seul comité technique de pilotage.
Pour le ministre centrafricain de l’hydraulique, Arthur Bertrand Piri, l’heure est la prise de conscience et à la réalisation des travaux, “Nous voulons être concrets et nous voulons avancer pour donner satisfaction à nos populations et faire développer l’économie au niveau de l’Afrique centrale”, a-t-il signifié.
Placé sous le thème « Convertir le potentiel hydroélectrique de l’Afrique centrale en opportunités d’investissements », ces travaux sont patronnés par le président de la République du Congo, Denis Sassou N’guesso représenté par le ministre d’Etat, directeur du cabinet du ministre d’Etat Florent Ntsiba.
A l’ouverture des travaux, il a déploré le manque d’exploitation du plein potentiel énergétique et des ressources disponibles en Afrique centrale, «Avec 10% des réserves hydrauliques mondiale économiquement exploitables, 10% des réserves mondiale de pétrole, 8% des réserves mondiale de gaz et 6% de réserve mondiale de champs électrique, l’Afrique est encore un continent de travaux et un nain électrique pour les capacités réelles sur lesquelles elles devraient s’adonner aujourd’hui ».
La cérémonie d’ouverture de ces travaux s’est faite en présence des membres du gouvernement congolais, des ministres en charge de l’énergie des pays membre de la Ceeac, des partenaires techniques et financiers et bien d’autres personnalités.
Cette première journée de travaux a été marquée par la signature d’un accord tripartite pour l’extension du périmètre du projet d’aménagement hydraulique des sites énergétiques de la République du Congo, la République centrafricaine et la République démocratique du Congo.
