Les membres du Conseil exécutif de l’Unesco, réunis le 6 octobre à Paris, ont retenu l’égyptien Khaled El-Enany pour occuper le poste de directeur général de l’institution, le congolais Edouard Firmin Matoko a été écarté.
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C’est à l’issu d’un vote, que le candidat heureux a écrasé son antagoniste. Il a été élu avec 55 voix contre seulement 2, le nouveau directeur général de l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture, qui a été soutenu par plusieurs pays notamment la France, n’aura donc aucun problème de légitimité.
L’égyptologue de 54 ans, Khaled Ahmed El-Enany, ancien ministre du tourisme et des antiquités est professeur à l’Université d’Hélouan, où il enseigne depuis plus de trente ans égyptologie. Temps qu’il a mis en exergue pour accrocher le soutien de la Ligue arabe, de l’Allemagne, de la Turquie, du Brésil et de l’Union africaine.

Cela a suffi de mettre en arrière-plan la candidature du congolais, Edouard Firmin Matoko, qui a été esseulé par ceux qui lui ont promis le soutien lors de sa tournée, sauf son pays d’origine le Congo et terre de sa mère le Viet Nam.
En effet, le candidat malheureux a mené une courte campagne de six mois à travers le monde. Ndlr : on se demande, voulait-il obtenir des voix ou c’était pour une cause particulière?
Etre élu est une bonne chose mais donner des bons résultats en est une autre
L’Unesco comme d’autres agences onusiennes est confrontée à une double crise : celle de la confiance et de la légitimité auprès des Etats membres et celle des déficits financiers croissants.
Finalement, c’est sur ce sol que l’égyptologue Khaled est attendu. Il annonce déjà vouloir utiliser ses 100 premiers jours pour rencontrer les représentants de tous les pays membres en vue d’élaborer un plan stratégique. Plan, dont l’un des axes majeurs sera sans doute le financement de cette institution, alors que les américains ont aussi annoncé leur retrait à partir de 2026.
Selon, lui, qu’il séduira le secteur privé. Est-ce que ce secteur suffira-t-il pour combler tous ces déficits ? En tout cas, on le saura après le 6 novembre prochain.
Rappelons que le choix des membres du Conseil exécutif de l’Unesco sera soumis à la Conférence générale de l’Organisation, qui se tiendra à Samarcande en Ouzbékistan, le 6 novembre prochain où l’ensemble des Etats membres de cette institution élira celui qui succédera à Audrey Azoulay.
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La Rédaction
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