Des choristes et d’autres groupes sur scène

Des choristes et d’autres groupes sur scène

Pas de temps mort au festival panafricain de musique (Fespam) ! Tout au long de la soirée, des groupes musicaux en tout genre ont réalisé le 20 juillet, plusieurs prestations sur les trois scènes, notamment à Kintélé, Palais des congrès et à Mayanga.

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Au Palais des congrès, l’ouverture des concerts a été marquée par la prestation scénique du groupe Cœur des Séraphins, qui a partagé son amour par les chants congolais et bibliques tels que, « mwana ndziessi », une maman qui berce son bébé et le Psaumes de la création. « C’est juste l’expérience qui a joué. Parce que, l’information sur notre prestation, nous l’avons reçu que ce matin », a regretté le chef de chœur, César Touloum.

Après ce groupe, le tour à la chorale les piroguiers avec les chants d’adoration.

Les Bantous de la capitale, d’Extra musica zangul de Roga-Roga, et autres ont animé au Palais des congrès. Du côté de Kintélé, il s’agit de maman Credo, Diesel Gucci, Eloko ya peuple (du Gospel à la rumba en passant par afro urbain, a été un moment pour les chanteurs de tisser des liens avec de nombreux artistes afin de faire rayonner la musique congolaise.

Cœur des Séraphins

En présence du comité d’organisation, des invités et des populations de la ville de Brazzaville, ce festival a retrouvé son public après l’édition de 2023.

Chaque édition du Fespam offre une plateforme aux artistes de divers horizons pour se produire sur scène, allant de la musique traditionnelle à des genres plus modernes, y compris la rumba congolaise, la musique urbaine et bien d’autres.

Maman Credo sur scène à Kintele

Ce qu’ils pensent

Je suis Pamphile Samba, Cbéïste à l’église évangélique du Congo, suivre ces concerts est important et aussi une occasion pour nous disciples du Seigneur de présenter Jésus aux populations ici présentes.

Nous avons suivi avec attention l’appel patriotique lancé par le commissaire général du Fespam, celui de s’unir pour sauver ce festival. Mais, je me pose la question, jusqu’à quand sauverons-nous le Fespam ? Normalement, un festival de cette nature doit s’auto-financer à l’exemple du Fespaco à Ouagadougou. Après 20 ans, on ne peut pas se dire que c’est toujours format réduit, a fait savoir le journaliste Jean Clotaire Hymboud. Pour lui, ce sont les annonceurs qui accompagnent ce type d’événements pas l’Etat.

Les Bantous de la capitale

La 12e édition du Fespam se tient du 19 au 26 juillet sous le thème : « Musique et enjeux économiques en Afrique à l’ère du numérique ».

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Par Gigie PAMBOU

Crédit photos : La Brève

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