Dégradation du barrage d’Imboulou : des solutions urgentes pour éviter le pire

Dégradation du barrage d’Imboulou : des solutions urgentes pour éviter le pire

« Sur quatre turbines que compte ce barrage, une seule turbine est opérationnelle actuellement », ont lancé les techniciens sans espoir, recevant la visite du directeur de cabinet du ministre de l’énergie et de l’hydraulique, Frédéric Manienze, le 29 septembre 2025.

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Le directeur de cabinet du ministre de l’énergie, qui a conduit une mission mixte en visite de terrain sur le barrage d’Imboulou, situé dans le département de Djoué-Léfini pour toucher du doigt la réalité sur l’état actuel du complexe hydroélectrique d’Imboulou, a été accompagné du vice-président de la commission économie et finances de l’Assemblée nationale, Marien Mobondzo, de la présidente du Conseil d’administration de la société énergie électrique du Congo (E2c), Lydie Oboa et du directeur général adjoint de cette société, Juste Roger Gandou.

Leur visite intervient deux jours après l’arrêt de l’unique turbine fonctionnelle.

Selon ces techniciens, le mal du barrage hydroélectrique est profond et exige davantage de moyens aussi techniques, humains, matériels que financiers.

Lors de la visite par la délégation

Le scénario, selon les techniciens, c’est que sur quatre turbines que compte cet ouvrage, une seule est fonctionnelle. La deuxième démontée par Fomico attend l’expertise de Harbin Electric, le fabricant chinois déterminera les pièces à commander avant de réinstaller la turbine. La troisième et la quatrième turbine à l’arrêt attendent la révision et les réparations usuelles.

« Concernant le démontage de turbines, nous avons comme priorité de travailler avec le constructeur, Harbin, qui va venir très prochainement pour faire le contrôle des équipements et le remontage. Il y a des pièces d’usure à changer et à réparer », a déroulé le directeur commercial et logistique de Fomico, Hakim Boureghda, précisant que l’intervention du fabricant peut prendre vingt jours et il faudra aussi respecter les étapes.

Echange pour réhabiliter le barrage

Aussi ont-ils souligné, que sur une capacité de 120 mégawatts, seuls 30 sont produits, sans garantie de pérennité pour la turbine I. « Pour envisager une possibilité de réhabiliter, il faut beaucoup d’argent ».

E2c rassure sa remise en état

Le directeur de la production et du transport d’E2c, Armel Itoua Ibara Mbimbi a rassuré que la société procédera à la remise en état des groupes n°3 et n°4, qui sont actuellement immobilisés par manque d’accessoires.

Quant à Hervé Léonard Obambi, l’inspecteur de service de l’énergie a rappelé que les plans de maintenance sont contrariés actuellement par le manque d’argent. « Car, il se pose un problème des tensions de trésorerie. Nous devons voir comment est-ce qu’on peut les appuyer dans un premier temps, pour qu’à l’avenir, ils puissent voler par eux-mêmes.

Mis en service en 2010, le barrage hydroélectrique d’Imboulou demande un entretien pour éviter sa destruction totale.

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Par Gigie PAMBOU

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