L’assemblée nationale a suspendu le 27 février, les accords d’affermage et de concession entre l’Energie électrique du Congo (E2c) et la société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec).
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Les accords d’affermage et de concession signés par le ministre de l’énergie, Emile Ouosso, et le directeur général de la Senelec, Mamadou Diop, en présence du chef du gouvernement congolais, Anatole Collinet Makosso, confiaient la distribution et la commercialisation de l’énergie électrique à la Senelec, pour améliorer, d’après les signataires, la qualité de l’énergie livrée à la population congolaise.
Quant aux agents et cadres de l’E2c, soulignent que toutes ces raisons ne constituaient nullement le souci majeur des améliorations du secteur de l’électricité.
Cependant, l’intersyndical de l’E2c avait menacé d’aller en grève dans un délai de 7 jours, si le gouvernement ne procédait à l’annulation de l’accord sur la concession des centrales hydroélectriques et l’affermage entre les deux sociétés.
« Je crois qu’on ne doit pas se cacher derrière notre petit doigt. L’énergie est une question d’importance. Une démarche est engagée dans un contexte particulier. Dans une année, nous allons affronter une élection majeure, et je n’aimerais pas, qu’au cours de cette année qui précède celle qui suit, qu’il y est des remous dans le pays », a déclaré le président de l’assemblée nationale, Isidore Mvouba, lors des questions d’actualités au gouvernement, tout en insistant « qu’entre temps on suspend tout ».
A titre de rappel, depuis la fin de l’année dernière à nos jours, l’on constate à Brazzaville, les délestages et des actes de vandalisme, qui seraient l’œuvre d’une bande organisée par les individus non identifiés.
Ce qu’ils ont dit
Si le gouvernement persistait dans cette voie, cela constituerait un acte grave, mettant en danger la souveraineté de notre pays. Cependant, l’E2C doit comprendre que nous ne sommes pas fiers de leurs manigances...
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Gigie PAMBOU
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