Améliorer les conditions de détention au Congo

Améliorer les conditions de détention au Congo

La mission d’une prison est de « protéger la société, d’assurer la sanction du condamné, de favoriser sa réhabilitation et de préparer sa réinsertion socio-professionnelle », explique le président du Conseil d’administration de L’Observatoire congolais des droits de l’homme (Ocdh), Parfait Moukoko.

L’Ocdh organise des 26 au 28 octobre 2022 à Brazzaville, un atelier sous le thème : ‘‘ Réflexion sur la situation carcérale en République du Congo », en vue d’améliorer les conditions des détenus.

Les prisons sont des lieux qui accueillent des personnes condamnées à des peines privatives de liberté. La vie en milieu carcéral n’est pas chose facile pour les détenus qui sont souvent confrontés à l’isolement et à l’oisiveté. (Ndlr les visites des parents et la nutrition aux détenus sont réduits).

Cependant, l’atelier de trois jours a pour objectif de rappeler aux personnes à charge de toutes les procédures d’interpellation et d’arrestation, le respect des règles en vigueur, concernant les droits humains et ceux des personnes en détention.

Ouvrant les travaux de l’atelier, Parfait Moukoko, souligne que c’est une occasion pour les veilleurs du code pénal de collecter les contributions des uns et des autres et de corriger certaines dispositions, pour son amélioration.

Pour la directrice de prison Insider Preview, Florence Laufer, exposant sur le thème intitulé ‘‘ La protection des personnes détenues : les principes standards internationaux’’, plusieurs défis restent à relever dans les prisons notamment la détention préventive provisoire des personnes non condamnées et la surpopulation.

« Ce qui nous importe est de rendre transparentes les prisons. Je sais que c’est un défi dans tous les pays du monde. Il y a un réflexe de fermer l’information sur les prisons. Notre message consiste à savoir ce qui s’y passe. A cet effet, il faut qu’il y ait des mécanismes de contrôle et des efforts de transparence de la part de tous les gouvernements, cela dans l’intérêt aussi des gouvernements », a-t-elle fait savoir.

D’après elle, cet atelier est une opportunité pour les parties prenantes de se mettre ensemble pour faire un état des lieux et permettre des avancées sachant que chaque pays a des défis.

Les participants venant du ministère de la justice et de la promotion des peuples autochtones, de la force de l’ordre, des administrations pénitentiaires et des organismes de la société civile seront édifiés sur plusieurs thèmes à savoir : « La situation des enfants et des femmes en milieu carcéral, la réalité carcérale, état des lieux des prisons en République du Congo et les manquements du code pénitentiaire congolais.

Crédit photo : La Brève Online ( Les participants à l’ouverture de l’atelier et Carolina Nascimento présentant le thème 1)

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