Rédigé par Annicette Ngakosso
Trois cent cinquante (350) élèves venus de six écoles de Brazzaville ont été édifiés le 7 octobre dernier par trois (3) lycéens de l’établissement Américain international school of Brazzaville (Aisb) sur l’importance du Bassin du Congo dans la lutte contre le changement climatique.
Prélude au sommet des trois bassins du Congo prévu du 26 au 28 octobre 2023 à Brazzaville, Besylan Beyina, Mouhamed Diagne et Shema Damango ont organisé une conférence avec l’appui de la Fondation africaine pour l’éducation (Fae) « Pour permettre à d’autres jeunes comme nous de savoir ce qu’est le Bassin du Congo, et de réaliser son importance», s’est s’exprimé Besylan Beyina, un des organisateurs.
Tous vêtus de tee-shirt blanc où l’on pouvait lire l’objet de la conférence, ces jeunes, ont aussi échangé avec le Pr Suspense Ifo, associé en écologie forestière à l’université Marien Ngouabi, sur l’impact du Bassin du Congo, la durabilité environnementale, la biodiversité et le stockage du carbone à l’échelle mondiale.
« Nous avons saisit cette occasion pour sensibiliser les élèves sur l’importance du bassin du Congo et aussi pour leur montrer quels sont les opportunités d’emplois pour qu’après l’obtention de leur Bac, ils s’orientent vers les disciplines qui vont renforcer la gestion forestière, la conservation et d’autres domaines qui favorisent une meilleure connaissance de nos forêts dans les zones tropicales du bassin du Congo», a indiqué le Professeur.
Poursuivant ainsi que les forêts en effet, “offrent plusieurs opportunités en terme de métier” parmi lesquels on peut citer : l’industrie pharmaceutique les différentes essences forestières, l’industrie de la parfumerie, le secteur de l’alimentation et de l’écotourisme qui bien qu’étant un secteur rentable, n’est pas encore réellement pratiqué au Congo jusque là.
A cette occasion, il a orienté les jeunes à l’entreprenariat pour un développement économique durable : « le secteur public ne doit pas être le seul employeur. Commencez à réfléchir sur comment faire pour développer notre économie au niveau national pour être indépendant, à développer la culture de l’excellence et du travail dans la gestion forestière», a t-il ajouté.
Ayant prit part à cette conférence, Sagesse France Ibamba s’est dite très inspirée sur son orientation professionnelle: «apprendre sur l’importance du bassin du Congo a été pour moi très utile pour organiser ma vie professionnelle. Je vise de promouvoir l’idée de l’écoconstruction, une construction écologique qui va prendre en compte la quantité de gaz à effet de serre émis lors de la construction et la destruction d’un bâtiment afin de réduire le réchauffement climatique, la quantité de gaz à effet de serre émis et ainsi protéger notre planète ».
Aussi, elle a émis le souhait que le gouvernement crée des associations pour sensibiliser les citoyens congolais sur l’importance de la préservation de l’environnement.
Paule Falone Ossawa quant à elle, s’est dite déterminée à entreprendre dans l’écotourisme : « Je trouve que l’écotourisme est un secteur qui pourra vraiment aider à développer notre pays ».
Cette conférence qui a connu la participation du représentant résident adjoint de l’Unesco, Jean Bosco Ki, s’inscrit dans le cadre de la Fae Meet #003.
Les Fae Meet sont des rencontres initiées par la dite fondation depuis juillet 2023. Ces rencontres se font à travers une plateforme d’expression entre professionnels chevronnés et apprenants afin qu’ils puissent partager leur expérience par le biais de séminaires et d’ateliers pratiques.
Pour en savoir plus sur la FAE saisir : www.faeafrica.org