Pour répondre à un large éventail de préoccupations exprimées par les patients, les fournisseurs de soins et les proches aidants, les participants au Conseil national de la santé (Cns) ont pris des mesures pour mettre fin aux soins de santé de couloir, afin d’améliorer la conception ainsi que la prestation du système de soins de santé au Congo.
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Des mesures visant à éliminer les obstacles actuels et à mettre en place des outils clés pour créer le système de soins de santé public durable que les patients méritent, a été l’objectif principal du Cns tenu du 16 au 18 juillet 2025 à Brazzaville.
Ces recommandations visent à modifier la façon de voir les soins de santé en République du Congo. Il s’agit « de refaire le cadre juridique du Conseil national de la santé pour qu’il soit remodelé ; assurer un bon financement au système de santé, rebâtir les infrastructures et les équipements en matière de santé, de revitaliser les districts sanitaires et fissurer le secteur privé pour permettre l’assurance correcte des soins promotionnels, préventifs, curatifs et réadaptationels ».
Pour le Pr Alexis Elira Dokekias, qu’il s’agira aussi de préparer la main-d’œuvre à une nouvelle façon de dispenser les soins. « Les ressources humaines sont mal reparties sur le territoire national. Tous les spécialistes sont concentrés à Brazzaville et Pointe-Noire. Et nous verrons comment faire pour assurer une bonne répartition par rapport aux besoins de ces spécialistes sur tout le pays ».
Il est temps de bâtir un système conçu pour garder les congolais en bonne santé, plutôt que de simplement réagir à la maladie.
Toutes ces recommandations seront transmises au gouvernement, puisque le Conseil n’est qu’un organe consultatif.
Prenant part à ce Conseil, le secrétaire général de la Croix-Rouge congolaise (Crc), Gabriel Goma Mahinga souligne que sa structure va s’inscrire dans le plan d’action qui découlera de toutes ces résolutions. « La Crc contribuera à la mobilisation communautaire sur les questions de santé en lien avec l’incitation à la vaccination, la promotion de l’hygiène, de l’assainissement du milieu et à la mobilisation des ressources dans le cadre de la prévention et de la réponse aux épidémies de toutes sortes».
« Le patient doit être au cœur des soins de santé. Il doit être bien soutenu et traité avec dignité et respect tout au long de leurs interactions avec le système de soin de santé », a précisé l’un des participants.
La deuxième session du Cns a survécu 41 ans après. Elle a été organisée par le ministère de la santé et de la population en partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé (Oms) au Congo, sous le thème, « la gouvernance du système de santé congolais face aux défis de l’objectif de développement durable Odd3 ».
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