8e comité d’orientation et de suivi du contrat désendettement Congo-France

8e comité d’orientation et de suivi du contrat désendettement Congo-France

Le ministre des Finances, du budget et du portefeuille public, Christian Yoka et l’ambassadrice de France au Congo, Claire Bodonyi, ont co-présidé la 8e réunion du comité d’orientation et de suivi (Cos), organe de gouvernance du contrat désendettement développement  (C2d), le 10 juillet 2025 à Brazzaville.

Une interview légèrement modifiée, celle réalisée avec la directrice de la coopération du ministère des Finances

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La réunion a réuni des ministères en charge de la mise en œuvre des projets financés par le C2d, dont le contrat a été signé depuis 2010, ainsi que des représentants français et congolais de la société civile, des collectivités locales et du secteur privé.

Dans ce cadre, chargée d’affaires de l’ambassade de France au Congo a rappelé que « Le C2d a permis de mobiliser un montant total de 229 millions d’euros (soit 150,2 milliards de Frs Cfa), affecté à la réalisation de projets des trois secteurs stratégiques ». Il s’agit des secteurs sociaux, et développement du capital humain ; infrastructures ; agriculture et environnement.

Le ministre des finances

Elle a aussi fait observer certains projets qui doivent avoir une attention particulière. Pour Bodonyi, « des enveloppes allouées à certains projets d’infrastructures ne permettent probablement pas de financer la totalité des activités prévues, en raison, notamment de l’inflation  constatée sur le marché de travaux ».

« C’est le cas, du projet de gestion des inondations et assainissements à Pointe-Noire, pour lequel l’objectif de réduction des inondations au niveaux du bassin versant de Loango risque de ne pas être atteint complètement, faute de financement. Des discussions sont déjà en cours pour identifier des possibles solutions », a-t-elle poursuivi avant de réitérer leur entière disponibilité à accompagner cette réflexion, y compris dans le cadre d’un dialogue élargi avec d’autres partenaires.

Après avoir revu l’état de réalisation des différents projets et souligné les faiblesses, notamment auprès des couches très vulnérables, le Cos a conclu l’importance de prioriser tous les projets mais en misant sur le secteur social avec le projet ‘‘Telema’’, qui permet à des familles très vulnérables financièrement de pouvoir bénéficier des ressources qui leur permettront de mettre en œuvre des activités génératrices de revenus, ainsi que l’accélération des calendriers de mise en œuvre des projets en cours d’exécution.

Photo de famille

De sa part, le ministre Yoka a souligné que le premier C2d d’un montant de 80 millions d’euros a été signé le 29 septembre 2010 à Brazzaville, pour une durée de 5 ans, couvrant la période 2010-2015. Et le deuxième pour un montant de 149 millions d’euros, signé en 2014, couvrait 2015-2019.

« L’intégralité de l’enveloppe de 229 millions d’euros a été engagée pour financer 13 projets et 2 Fonds d’études de renforcement des capacités (Ferc). Sur les 13 projets financés, 3 sont achevés. Il s’agit du drainage des eaux pluviales de Brazzaville phase 1 ; de la formation des travailleurs sociaux ; et de la protection sociale des filets sociaux. Sur les 2 FERC, le 1er a été clôturé et sur les 13 projets financés, 2 ont été annulés. Il s’agit du financement des investissements prioritaires du plan de redressement de la société Energie électrique du Congo (E2c) et de la réhabilitation du centre de formation de cette société», a indiqué le ministre des Finances.

Au cours de cette réunion, les participants ont eu droit à plusieurs communications, notamment « la présentation du suivi des décisions et recommandations du Cos 2024 », présentée par la directrice de la coopération au ministère des Finances, Bertille Ida Chantal Mapouata ; et celle d’Anne Marie Nzila, représentante de la société civile.

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Par Gigie PAMBOU

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